Oggetto del Consiglio n. 1176 del 12 maggio 2010 - Resoconto
OGGETTO N. 1176/XIII - Interrogazione: "Applicazione delle disposizioni in materia di sostegno economico alle famiglie nelle spese per il riscaldamento domestico".
Interrogazione
Vista la legge regionale n. 43 del 2009 "Disposizioni materia di sostegno economico alle famiglie mediante concorso alle spese per il riscaldamento domestico";
Preso atto che l'articolo 2 - Soggetti beneficiari - stabilisce che i contributi previsti dalla Legge stessa sono concessi alle famiglie anagrafiche che risultano residenti nel territorio regionale al 1° gennaio di ogni anno;
Vista la DGR n. 743 con la quale si approvano i criteri per la quantificazione e la graduazione dei contributi previsti dalla summenzionata legge regionale, e che ne stabilisce la concessione a seguito di approvazione con cadenza settimanale di apposito provvedimento dirigenziale;
Verificato che sia la legge regionale che la delibera di Giunta non fanno alcun riferimento all'eventuale perdita del requisito della residenza successivo alla concessione del contributo disciplinato dal punto 2.7 della delibera di Giunta;
Considerato inoltre che la domanda di contributo deve essere corredata da marca da bollo e che le stesse sono ormai introvabili;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
l'Assessore competente per conoscere:
1) se la perdita del requisito della residenza successiva alla concessione del contributo, ne comporta la proporzionale riduzione;
2) a chi è affidato il compito dell' eventuale verifica;
3) quali iniziative siano state assunte per ovviare all'increscioso inconveniente, legato al reperimento delle marche da bollo.
F.to: Giuseppe Cerise - Bertin - Patrizia Morelli
Président - La parole à l'Assesseur aux activités productives, Pastoret.
Pastoret (UV) - La possibilité de réduire le montant des aides n'est prévue ni par la loi régionale n° 43/2009, ni par ses modalités d'application, étant donné que la date de référence pour le contrôle du fait que les demandeurs réunissent bien les conditions requises, résidence et habitation, est toujours le 1er janvier de chaque année. Il s'ensuit donc que toute modification éventuelle desdites conditions en cours d'année est prise en compte pour l'octroi de l'aide de l'année suivante et ce à condition que le changement de résidence ait lieu dans le cadre du territoire régional. De par là il s'ensuit encore que, compte tenu de ce que je viens de vous préciser, aucun contrôle n'est donc nécessaire, parce que toutes les modifications relatives à l'état civil et à la résidence des bénéficiaires enregistrées par les Communes en cours d'année sont contenues dans le tracé d'enregistrement que les Communes transmettent par voie informatique à la Région et qui se rapportent à la situation constatée au 1er janvier de chaque année.
Pour ce qui est du problème de disponibilité des timbres fiscaux, celle-ci est liée au contrat passé par chaque gérant avec le Monopole d'Etat, puisque chaque vendeur signe un contrat avec le Monopole sur la base des timbres qu'il préventive de vendre au cours de l'an. Face à ce contrat, il doit signer une garantie fidéjussoire pour avoir une majeure disponibilité et, pour avoir cette disponibilité, les vendeurs devraient demander d'augmenter leur propre contingent annuel, mais si en présence d'une période plus favorable les bureaux de vente (i tabacchini) devraient demander d'augmenter leur contingent de timbres, ils devraient aussi garantir par la suite de maintenir pour le futur ce même contingent. Il semble impossible que dans une époque moderne les choses se passent ainsi et là je laisse à chacun d'entre vous le jugement sur une telle procédure. Ce qui est certain c'est qu'il s'agit là d'un choix qui revient aux buralistes de revente, dans lequel la Région ne peut et ne doit intervenir en aucune manière. Certes, là nous ne voulons pas nous soustraire par cette affirmation à notre devoir d'être au soutien des citoyens; il me semble, avant de dire qu'est-ce que nous pouvons faire, aussi utile de fournir quelques informations supplémentaires quant à l'état des choses. A partir de 31 mars, lorsqu'on a commencé à accepter les requêtes pour le contributions sur le bon chauffage, à la date du 11 mai 2010 38,78 pour cent des ayants droit a déjà bénéficié du bon chauffage, soit donc 22.938 personnes et cela pour une dépense de la part de l'Administration régionale de 6.924.000 euros. Je tiens aussi à préciser, pour revenir à quelques questions qui avaient été soulevées dans des Conseils précédents, que les temps d'attente ont été réduits et qu'il n'y a eu aucune attente des usagers aux guichets, sauf 2-3 jours il y a eu quelques petites queues ici pour la Commune d'Aoste, mais tout s'est passé très bien avec des temps d'attente très réduits. Je reviens à ce que nous pouvons faire: si jusqu'à présent dans environ 40 pour cent des cas il a été possible de satisfaire les demandes présentées, il est raisonnable imaginer qu'il n'y aura pas des problèmes pour les mois à venir pour les citoyens qui n'ont pas encore présenté demande. Il va de soi que, puisque nous effectuons des contrôles chaque semaine, nous veillerons afin que les usagers n'attendent pas les derniers mois de l'année pour présenter leur requête, vu que le contingent des timbres est assigné chaque mois aux bureaux de vente. Nous signalerons donc à chaque moment où nous verrons que les numéros ne procèdent pas dans la façon souhaitée, afin que les citoyens se rendent au guichet pour présenter la requête pour accéder au bon chauffage. Nous pensons de pouvoir arriver en fin d'année en liquidant sans problème d'attente ou de queue toutes les requêtes qui auront été présentées, en dépassant aussi ce problème des timbres que vous avez soulevé et par rapport auquel nous ne pouvons pas faire autre chose que veiller afin que les citoyens puissent dans les temps prévus présenter leur requête, en s'approvisionnant des timbres.
Président - La parole au Conseiller Giuseppe Cerise.
Cerise G. (ALPE) - Merci, M. le Président. Abbiamo presentato questa interrogazione per avere dei chiarimenti. Su un aspetto è stato piuttosto chiaro, la ringrazio e prendo atto della rapidità con cui gli uffici fanno fronte alla liquidazione di questo contributo, ci ha dato anche i dati: il 38 per cento delle domande è stato soddisfatto. C'è un altro aspetto sul quale non ho per niente avuto chiarezza, avevamo presentato questa interrogazione proprio per capire alcuni passaggi che si possono prestare, a nostro avviso, a qualche interpretazione. Avevamo condiviso lo spirito e avevamo comunque messo in evidenza alcuni limiti di questa legge: uno era quello che si poteva evitare la domanda con valore bollato, ma semplicemente i Comuni potevano trasmettere i tabulati dei nuclei familiari residenti sul territorio all'ufficio competente, che poi istruiva la pratica; un'altra cosa che avremmo gradito era di evitare il balzello della marca da bollo, che ha creato anche queste complicazioni. Crediamo che si poteva in questo contesto trovare una soluzione alternativa, ma lei non è stato... almeno io non ho capito bene il passaggio per quanto riguarda la perdita del requisito della residenza successivamente alla concessione del contributo, perché l'unico riferimento è che il beneficiario deve dimostrare di essere residente dal 1° gennaio, percepisce il contributo...
(interruzione dell'Assessore Pastoret, fuori microfono)
...lo perde per l'anno successivo... sì ma se questa persona si trasferisce altrove, ha percepito un contributo e non ha... perché poi la stagione climatica a cui si riferisce il contributo è a cavallo dei due anni, tre mesi dell'anno precedente e tre mesi dell'anno successivo, di conseguenza teoricamente un individuo potrebbe percepire il contributo perché al 1° gennaio è residente e il giorno dopo trasferire la sua residenza andandosene via con 300 euro di contributo. Sarebbe stato opportuno invece per quanto riguarda dove si va a definire il procedimento, articolo 4, poi all'articolo 3 si parla di revoca del contributo... prevedere, qualora ci siano delle variabili alla domanda presentata in termini sia di nucleo familiare o qualcosa..., che ogni modifica debba poi essere dichiarata, anche la questione della residenza poteva essere inserita in questo contesto, per evitare che qualcuno percepisca un contributo spendendo magari pochissimi litri di gasolio o di metano per il riscaldamento. Credo che sarebbe stato opportuno approfondire maggiormente questo problema.