Oggetto del Consiglio n. 926 del 3 novembre 2004 - Resoconto
OGGETTO N. 926/XII - Incarico per la realizzazione di una campagna fotografica. (Interpellanza)
Interpellanza
Premesso che:
- con deliberazione n. 3380 la Giunta ha impegnato 25.000,00 euro per conferire un incarico finalizzato alla realizzazione di una campagna fotografica composta da 10.000 fotografie, una parte delle quali già in possesso dell'incaricato e l'altra parte da realizzarsi;
- tale incarico è finalizzato alla realizzazione di un museo etnografico;
Il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
Il Presidente della Regione e l'Assessore delegato per conoscere:
1. su quali presupposti sono state ritenute necessarie le fotografie commissionate;
2. di quante immagini fotografiche dispone l'archivio del BREL;
3. con quali criteri verrà operata la scelta delle 10.000 immagini commissionate;
4. quando e dove prevede di allestire il museo etnografico.
F.to: Frassy
Presidente - La parola al Consigliere Frassy.
Frassy (CdL) - Pensiamo che l'interpellanza sia abbastanza chiara nella formulazione delle domande. La premessa di tale iniziativa sta in una deliberazione di Giunta, fra l'altro recentissima, che, pur nella sua complessa articolazione e direi a certi passi confusa articolazione, ma forse per la complessità del marchingegno che si vuole mettere in piedi, che va dal museo etnografico al riordino dell'archivio, all'implementazione degli archivi, ci fa capire che viene conferito un incarico a un'associazione, per il tramite del suo Presidente che, a fronte di un compenso di 25.000 euro, dovrebbe integrare gli archivi del BREL di qualcosa come 10.000 foto. Diecimila foto non sono uno scherzo, nel senso che sfuggono alla mia capacità mentale di fare una ricognizione cosa possa voler dire 10.000 foto, però a monte di tale deliberazione di Giunta vi devono essere state delle valutazioni che hanno fatto ritenere necessaria questa implementazione dell'archivio fotografico. Archivio fotografico che, essendo quello del BREL, è sicuramente molto importante, perché testimonia lo sviluppo della società valdostana da quando è stata inventata la tecnica fotografica, partendo dalle prime foto che venivano ai colori del bianco seppia sino alle più recenti foto digitali a colori.
Vorremmo però capire a questo punto queste 10.000 foto come si inseriscono in tale archivio, perché vi era l'esigenza di andare ad implementare l'archivio e, quando questo museo etnografico troverà una realizzazione, perché l'idea del museo etnografico, che è uno degli elementi determinanti per questo conferimento di incarico, non è un'idea nuova: è un'idea che almeno da un paio di decenni "aleggia" non solo nel BREL, ma anche nei vari livelli che si occupano di cultura, di tradizioni e di quant'altro. Nonostante l'ingente materiale fotografico, nonostante le sedi espositive anche prestigiose che sicuramente nel tempo avrebbero potuto essere trovare come degna sede espositiva, nonostante le risorse finanziarie che il BREL come struttura regionale percepisce, questo museo etnografico è un museo che si è fatto soltanto con suggestioni, ma non con atti concreti. Vorremmo perciò capire se, al di là di tale ennesima sottolineatura della volontà politica di arrivare a questo passo, vi sono o meno dei percorsi già abbozzati che ci possano lasciare intendere tempi, oneri, sedi e quant'altro. Penso di non dover illustrare ulteriormente l'interpellanza, riservandomi una breve replica a seconda dell'illustrazione che l'Assessore vorrà fare.
Si dà atto che dalle ore 17,39 presiede il Presidente Perron.
Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.
Charles (UV) - Parmi les nombreuses activités institutionnelles, le BREL - je cite la loi -: "recueille le matériel d'intérêt linguistique et ethnographique" et doit"divulguer la connaissance du matériel recueilli à travers l'impression de catalogues, de publications et à travers l'organisation d'expositions et de manifestations", ainsi que "participer, en collaboration avec les organismes locaux publics et privés et avec les associations culturelles, à l'institution et à la gestion des musées ethnographiques". Fin de citation.
Dans les archives du BREL sont conservés à la date d'aujourd'hui: des photographies historiques venant de collections privées, qui intéressent une période, un laps de temps qui va de la fin du XIXe siècle aux années '60 du XXe siècle, et des photographies récentes, mais qui concernent principalement des reportages d'événements et de manifestations variées. Les archives ont donc un manque d'images relatives à certains secteurs spécifiques qui revêtent une importance capitale au moment actuel, car une série d'activités, en particulier celles qui sont liées au monde de l'agriculture - qui va disparaissant - et de l'élevage, sont en phase justement de disparition et donc il apparaît urgent et important de trouver des documents à garder. Il n'existe pas dans les archives du BREL des photographies qui attestent, par exemple, la culture et le travail du chanvre, le cycle complet de l'abatage et de l'utilisation différente des morceaux de viande, à laquelle autrefois toute la famille s'occupait entre les murs domestiques, ou bien encore la transformation et la conservation des denrées alimentaires. Je n'ai fait que quelques exemples. Jusqu'ici cette exigence de documentation avait trouvé une réponse seulement à travers les témoignages oraux.
Au niveau politique, il y a l'intention de procéder à la réalisation d'un musée ethnographique, par ailleurs c'est aussi dans le programme de législature. Dans cette optique, des objets et des enquêtes orales sont en bonne partie disponibles, tandis que les supports photographiques et les vidéos manquent. Si les vidéos sont réalisés à l'intérieur de la structure du BREL grâce à son personnel, par contre la partie photographique demande l'intervention de quelqu'un venant de l'extérieur. Le BREL, pour optimiser son activité et ses ressources, afin d'obtenir des résultats de qualité en évitant la dispersion d'énergies, tend à polariser ses propres initiatives autour de sujets uniques et/ou homogènes qui impliquent ses secteurs de recherche. Actuellement, par exemple, il travaille sur des thèmes concernant les cultures, la transformation des produits et l'alimentation, liés à un projet "INTERREG III - Paysages à croquer", présenté sur deux mesures agriculture et culture et financé globalement avec 1.953.000 euros. Il travaille aussi dans la perspective de créer un musée ethnographique, on prévoit pour l'été 2005 la réalisation d'une exposition permanente, ou bien si on veut l'appeler de musée, sur le thème de l'alimentation en montagne à la Maison Bruil d'Introd et d'un petit musée ethnographique dans la ville d'Aoste dans les années à venir. Pour Aoste - parce que vous aviez demandé éventuellement des idées que nous avons - c'est la "Maison Lagnafietta", qui appartient au patrimoine régional et qu'on a entrevue, qui pourrait devenir un musée ou du moins un siège d'une exposition permanente, parce qu'elle n'est pas très grande, tout en étant très belle étant le siège d'un four. C'est une maison à côté du pont romain, où il y a des glycines, enfin je vous ferai avoir une photo. Alors on voudrait faire si pas vraiment un musée, une exposition permanente ou encore une vitrine et surtout un raccord entre les différents musées ou écomusées - puisqu'il y en a plusieurs - qui sont nombreux et qui sont épars à travers le territoire régional.
L'activité telle que le Concours "Cerlogne 2005 et 2007", la conférence scientifique de fin d'année organisée avec le Centre d'études francophones porteront leur attention sur les arguments du projet "INTERREG". Cette campagne photographique servira, par delà la réalisation du futur musée ethnographique et de l'exposition permanente, pour la réalisation aussi d'une publication photographique, de catalogues et aussi de matériel publicitaire. Elle sera sans doute d'une grande utilité aussi pour les autres Assessorats, tel que l'Assessorat de l'agriculture, pour récupérer de vieux savoir-faire de cultures et de travaux en voie de disparition et pour la mise en valeur de produits traditionnels.
Pour répondre maintenant aux autres questions: "combien d'images disposent les archives du BREL", les archives disposent d'environ 300.000 photos - et j'ai la liste après si vous croyez... - qui vont jusqu'aux années '60, à partir du début de la photographie, c'est-à-dire grosso modo de la moitié du XIXe siècle.
Quant à l'autre question: "avec quels critères sera fait le choix de 10.000 images", ne se présentera pas, de fait, la nécessité de devoir choisir des photos commandées, puisque le BREL a déjà pris des mesures pour fournir une partie des indications, c'est-à-dire on sait déjà où aller faire ces photos, dans quelle saison de l'année et des choses pareilles, donc a pris des mesures pour fournir une partie des indications sur la base d'une liste détaillée d'arguments et de situations à recréer, et il continue à mettre à jour périodiquement la liste des thèmes à traiter avec des dispositions précises. Toutefois, la pertinence des sujets proposés et la qualité des images réalisées seront contrôlées.
Quant au dernier point, j'ai déjà répondu en partie: ce musée ethnographique peut être encore un projet "in fieri", qui pourrait être conçu, j'avais dit, comme vitrine des différentes réalités des musées qui se trouvent sur le territoire - mais une partie pourra être vraiment un musée - et surtout le musée de l'alimentation à la "Maison Bruil" d'Introd, précédé par l'exposition permanente que le BREL est en train de mettre sur pied, est au contraire un projet dans une phase plus avancée et sur laquelle les organismes intéressés ont donné leur avis favorable.
Président - La parole au Conseiller Frassy.
Frassy (CdL) - Ho ascoltato con attenzione la risposta dell'Assessore, devo però esprimere alcune perplessità su questa vicenda, mi sembra strano che la raccolta fotografica del BREL si fermi agli anni '60, perché il BREL dal 1960 ad oggi è stato in attività; non so quando sia stato costituito come servizio, ma è strano che vi sia questo periodo di lacuna nella documentazione in immagine. Quello che ci sembra altrettanto strano, perché su questioni dell'agricoltura, dell'allevamento... non saprei dire della conservazione e trasformazione alimentare... ma sulla vita dei campi sono state pubblicate decine e decine di foto curate dal BREL, è un dato poco significativo rispetto alle 300.000 foto a cui faceva riferimento l'Assessore... ma il dato che ci lascia perplessi - e ci dispiace trattare di concetti economici in un discorso culturale, ma molte volte anche nella cultura bisogna fare i conti - è che questa deliberazione ha un'anomalia e l'anomalia sta proprio nei numeri, perché o lei ha già messo in atto il "metodo Cogne", ossia il metodo dell'Assessore Fosson, e allora siete in due ad ottimizzare le risorse, e questo dovrebbe essere un buon segnale... ma, se così fosse, dovrebbe comunicare ai suoi colleghi di Giunta, "in primis" l'Assessore Caveri, che è questo il metodo da seguire nel conferire incarichi di tipo fotografico, di cui l'Assessore Caveri è un esperto, perché ha conferito dall'inizio della legislatura parecchi incarichi, ma a prezzi lontani da quelli che lei è riuscita a "strappare"... ma poi mi fermerò sull'attendibilità di questi prezzi. Se sono 10.000 foto alla cifra ipotizzata di 25.000 euro, il prezzo dovrebbe essere 2,50 euro a foto ed è un prezzo vantaggioso per l'Amministrazione regionale, soprattutto per un'amministrazione come la nostra, che paga singole foto a cifre che superano i 200 euro, e questo significa che 200 euro è il prezzo medio con cui vengono remunerati i fotografi che effettuano immagini per conto dei vari Assessorati. Abbiamo ad esempio un acquisto, operato dall'Assessorato del turismo con deliberazione n. 4486/2003, dove venivano impegnati 4.860 euro per 8 soggetti fotografici e venivano dati 30 giorni dalla firma del disciplinare per effettuare 8 soggetti fotografici alla cifra di 4.860. La "palma" della spesa non controllata in materia fotografica spetta però all'Assessore Vicquéry, che è riuscito a corrispondere 3.000 euro per la riproduzione della foto di un salame. Non so, Assessore, quale sia il salame che veniva fotografato, ma io penso - mi perdoni - che qui il vero "salame" sia l'Amministrazione regionale, perché pagare 3.000 euro la foto di un salame penso che non abbia precedente alcuno nella capacità dei fotografi di vendere il loro prodotto...
(interruzione dell'Assessore Vicquéry, fuori microfono)
... capisco che lei abbia voglia di intervenire, ma il Regolamento non consente di disturbare chi sta replicando. Vedo che lei di salami se ne occupa e se ne intende... e, se è così "toccato" da questo salame, penso fra l'altro a proposito di salami che ne avremmo comprati delle quantità significative... per allestire una sagra con quella cifra... più che fare un poster per non so bene cosa.
Voglio tornare all'oggetto di questa interpellanza. Diecimila foto a una cifra competitiva... e io invito il Presidente Perrin a considerare come cifra di riferimento 2,50 euro a foto, perché 2,50 euro ci permetterebbero di arricchire notevolmente i nostri archivi fotografici. Vi è un però: questo Signore deve essere dotato di apparecchiature al di fuori del normale, ma deve essere anche dotato di capacità al di fuori del normale, perché queste 10.000 foto devono essere concretizzate in 3 mesi e, considerato che questo Signore lavori anche il sabato e la domenica e non faccia altro, deve fare 111 foto al giorno e, sul presupposto che non è facile realizzare 111 foto al giorno di temi particolari, diventa difficile credere che possano essere effettuate 10.000 foto in un periodo così breve. Vi è un altro "ma" e il "ma" sta nei 3 mesi. Questo Signore deve essere in rapporto di grande confidenza con l'Esecutivo, perché immagino che il 4 ottobre... quando avete fatto la riunione di Giunta e quando lo sappiamo... perché le procedure amministrative, nonostante si sia nell'epoca dell'informatica, portano al paradosso che gli atti non siano disponibili subito dopo la Giunta... deve aver firmato il disciplinare di incarico il 4 ottobre, perché scrivete nella deliberazione e poi nel disciplinare che i 30 giorni decorrono da tale data. Il 4 ottobre voi andate in Giunta e teoricamente non ci dovrebbe essere neanche la certezza che tutto il pacco delle deliberazioni possa passare, nel senso che vi potrebbero essere non dico discussioni sull'oggetto, ma una serie di situazioni contingenti che potrebbero portare a discutere nella riunione della Giunta successiva ciò che non viene approvato nella Giunta stessa; ci domandiamo come sia possibile che questo Signore abbia la consapevolezza che il 4 ottobre - giorno in cui la Giunta si riunisce per deliberare - ha 30, 60, 90 giorni per effettuare queste foto.
Bene, siamo perplessi dall'insieme dei numeri di questa vicenda, perché sono dei numeri che, secondo una nostra valutazione, sono al di là della realtà, ma non della realtà nostra, quanto della realtà vostra, perché non abbiamo mai visto foto a 2,50 euro e pensiamo sia il costo più o meno di una foto-tessera; 10.000 foto sono un'enormità commissionate in una sola volta e diventa anche difficile capire perché 10.000 e non 20.000, 15.000, 11.000, soprattutto in un archivio ricco di 300.000 foto. In sostanza molte volte siamo accusati di fare dei ragionamenti che vanno al di là degli atti, però molte volte abbiamo anche la presunzione di capire che certi vostri atti siano più funzionali non tanto a quello che viene scritto, ma a quello che viene dato e in questo caso quello che viene dato non è tanto le 10.000 foto al BREL, ma i 25.000 euro a chi deve fare tali foto.