Oggetto del Consiglio n. 778 del 3 agosto 2004 - Resoconto
OBJET N° 778/XII - Communications du Président de la Région.
Président - Comme on avait convenu, la parole au Président de la Région, Perrin, pour des communications au Conseil.
Perrin (UV) - La convocation de ce Conseil extraordinaire a été concordée et aussi partagée avec les Chefs de groupe et donc aussi avec les groupes d'opposition: je les remercie pour cette disponibilité. Nous avons aussi défini en partie les modalités de déroulement du débat d'aujourd'hui: cela face à la nécessité d'approuver des actes, que nous retenons importants d'un point de vue général, dont le compte rendu 2003 et "l'assestamento" du budget.
Quelques brèves réflexions suite au déroulement du dernier Conseil, surtout suite aux résultats de la votation secrète quant au bilan de Gestion extraordinaire du casino, votation secrète qui a donné le résultat que vous connaissez. Je ne peux que réaffirmer la négativité de cette méthode, qui n'est pas appréciable, mais néanmoins nous ne pouvons que prendre acte et faire des réflexions sur la signification politique de cette votation, sans minimiser les effets, c'est juste de faire les considérations voulues. Je crois qu'en synthèse nous pouvons dire que cette votation a mis en évidence un malaise de nature politique sur un thème très délicat: celui de la gestion du "dossier casino", dossier qui a été géré par l'Assesseur Marguerettaz.
En ces jours a suivi une réflexion politique, qui d'ailleurs avait été sollicitée pas part ce Conseil, et avant tout je crois qu'il est nécessaire de faire une réflexion d'ordre général sur la maison de jeux, un thème délicat, qu'on pourrait même appeler "historique" dans cette région; c'est un thème qui a souvent soulevé des débats passionnants dans cette salle, même par les Assemblées qui nous ont précédés. Nous avons eu cet héritage, le casino, heureusement que nous l'avons hérité, parce qu'il est encore là, le casino est encore ouvert, nous l'avons dit souvent, mais un héritage qui porte avec lui un contentieux, un héritage d'une Gestion extraordinaire qui a rempli ses fonctions, mais qui a été une Gestion extraordinaire trop prolongée; puis, une "question Billia", qui est une question très délicate, de difficile solution. Finalement, à la fin de la législature l'on avait réussi à régler la "question casino" avec une loi et à travers l'approbation d'un cahier des charges: cela nous a donné la possibilité de sortir de la Gestion extraordinaire, donc de constituer la "Casino S.p.a.", que maintenant nous connaissons.
Cette législature avait la nécessité, à travers son Gouvernement renouvelé, d'opérer des changements, afin de donner un élan à la gestion de la maison de jeux, et donc toute une série d'initiatives ont été prises, y compris le renouveau du Conseil d'administration. Des passages importants ont provoqué un débat à l'intérieur soit de la majorité et du Gouvernement, que de cette Assemblée. Pour ce qui concerne le Gouvernement et la majorité, même s'il y a eu discussion, je crois que les passages les plus marquants ont été partagés. La réflexion de ces jours, qui a porté sur ce dossier spécifique, mais qui a été étendue aux fonctions de cette majorité et de ce Gouvernement, a porté à des conclusions politiques de cette majorité que je tâche de résumer dans quelques mots.
La majorité confirme la confiance au Gouvernement et à l'Assesseur Marguerettaz, demande au Président de coordonner le "dossier casino", pour garantir une façon plus partagée de sa gestion à travers une confrontation avant tout au sein du Gouvernement et dans ce Conseil même, à travers la commission compétente; réaffirme la nécessité de poursuivre une réflexion politique avant la reprise du Conseil du mois de septembre. C'est une discussion qui a lieu et qui doit trouver des solutions en ce moment dans la majorité. Je soumets donc ces décisions à l'Assemblée, comptant sur le sens de responsabilité institutionnelle de chaque groupe, prenant acte de la disponibilité qui a été exprimée lors de la décision prise ensemble pour la convocation de ce Conseil extraordinaire; j'invite l'Assemblée à procéder à l'examen et à la discussion de l'ordre du jour avec une attitude positive, afin de permettre la discussion et l'approbation des actes importants en faveur de la communauté valdôtaine.
Je fais cet appel aux groupes de majorité et aux groupes de l'opposition, prenant acte aussi des positions différenciées qui se sont exprimées pendant ces jours, mais je crois que le message doit être un message vers tous les groupes qui, avec un sens de responsabilité institutionnelle, donnent aujourd'hui la possibilité à ce Conseil de se dérouler: cela au seul avantage de la communauté valdôtaine, tout en nous réservant des approfondissements politiques avant la reprise du mois de septembre.
Président - Compte tenu de l'importance de la question, et suite à un accord qu'il y avait eu la dernière fois entre tous les Chefs de groupe sur le déroulement des travaux, je demande s'il y a des Conseillers qui veulent intervenir dans ce que j'appellerais "le débat politique".
Je propose que les interventions ne dépassent pas les 30 minutes chacun.
La parole au Conseiller Riccarand.
Riccarand (Arc-VA) - Non prenderò 30 minuti perché credo che le considerazioni da fare siano tante, ma si possano riassumere molto sinteticamente.
Il nostro gruppo vuole fare, rispetto alle affermazioni ora fatte dal Presidente della Regione e rispetto alla situazione che si è creata nei giorni scorsi, tre considerazioni. La prima riguarda questo momento di crisi della maggioranza regionale. Avevamo affermato che il voto negativo su un atto presentato dall'Assessore alle finanze aveva un significato politico rilevante e abbiamo notato che venerdì scorso sia il Presidente, sia i Capigruppo della maggioranza avevano cercato di circoscrivere il significato e la portata di tale voto, come se si trattasse di un "incidente di percorso", di una caduta imprevedibile rispetto alla quale c'era già stata una soluzione e si poteva andare avanti tranquillamente, come se niente fosse.
Prendiamo atto, oggi, dalle dichiarazioni del Presidente, che c'è stata una rettifica dell'impostazione e che si evidenzia, oggi, l'esistenza di un problema politico e la necessità di operare per il superamento. Ci sembra che vi sia un problema evidente nella maggioranza e nella composizione della Giunta; sicuramente la "questione casinò" ha un suo peso in questo voto, ma non riteniamo che sia solo una questione legata alla "vicenda casinò".
A nostro avviso sarebbe stato opportuno, per la chiarezza rispetto ai lavori del Consiglio e agli elettori, che la maggioranza fosse arrivata, oggi, con una scelta chiara che l'avesse portata fuori dall'ambiguità: o c'era e c'è una riconferma piena della fiducia all'Assessore, e allora questo lo si doveva evidenziare con un atto da sottoporre all'approvazione del Consiglio, in modo che la maggioranza che a suo tempo votò l'Assessore e che è mancata ad un certo punto del percorso, confermasse la fiducia all'Assessore con il metodo con cui avviene la nomina di un Assessore, con una votazione a scrutinio segreto; oppure, se questa fiducia non c'era, di proporre un nuovo Assessore o, se c'era la necessità e si riteneva che vi fossero le condizioni per un mutamento più ampio, la proposta di una nuova Giunta regionale.
Oggi, invece, assistiamo a una "forma bizantina" di "messa sotto tutela", di "congelamento", non so bene quale espressione dobbiamo utilizzare, dell'Assessore alle finanze, con un trasferimento del "dossier casinò" alla Presidenza della Regione e quindi con una forma di fiducia limitata, non più piena all'Assessore alle finanze: questo non ci sembra il massimo della chiarezza e dell'operatività da parte di detta Giunta.
Ci rendiamo conto che i processi politici non sono così rapidi; vi sono probabilmente dei nodi grossi da sciogliere, vi sono dei tempi che soprattutto all'interno del gruppo "Union" sono necessari per partorire una soluzione che sia condivisa e non si presti a nuovi "incidenti di percorso", ma questo è un dato di fatto che va riconosciuto! È evidente - questo problema lo poniamo con forza - che il 22 settembre, quando torneremo in Consiglio dopo la pausa estiva, ci vorrà un atto formale che chiuda questa vicenda con un voto; qualunque sia la decisione che prenderete: la conferma dell'Assessore attuale, la sua sostituzione, la modificazione all'interno della Giunta, il rimpasto, ci vorrà un voto a scrutinio segreto in cui si chiuda questa crisi che si è aperta! Riteniamo questo un atto necessario, per arrivare, da un punto di vista formale, alla chiusura di questa verifica; quindi vi chiediamo di predisporre tutto quanto, in modo che quando ci sarà la ripresa dei lavori su detto punto si arrivi alla massima chiarezza.
Il secondo punto che vorrei solo accennare è quello delle alleanze politiche in questo Consiglio, perché intorno a tale vicenda, in questi giorni - ma non solo in questi giorni! - c'è tutta una situazione non chiara nei rapporti maggioranza-minoranza all'interno di detto Consiglio. Quelli fra maggioranza e opposizione sono dei ruoli diversi, ben distinti, che non devono sovrapporsi, altrimenti non serve a un buon lavoro del Consiglio regionale, sono ruoli differenti; si può fare lavoro utile in maggioranza e all'opposizione, salvo che non vi sia pasticcio rispetto ai ruoli diversi.
Dobbiamo invece dire che in questa legislatura c'è stata confusione fin dall'inizio. Sappiamo tutti che la configurazione stessa della Giunta regionale attuale ha potuto definirsi con queste caratteristiche, solo perché 3 Consiglieri della minoranza hanno dato il voto per contribuire alla formazione di tale Giunta, altrimenti non sarebbe nata con questa configurazione. C'è stato un elemento di "inquinamento" e di confusione manifestatosi fin dall'inizio e poi, via via, abbiamo assistito a manovre e ad operazioni che sono politicamente legittime, ma che alla fine devono concludersi, altrimenti nasce un elemento di confusione.
In questi giorni abbiamo sentito le dichiarazioni di "Fédération" e "Stella Alpina", di grande disponibilità a sostenere la maggioranza, che non possono protrarsi nel tempo: ci deve essere una scelta chiara che indichi quali sono le forze di maggioranza e quali quelle di opposizione, anche perché tutti sappiamo bene che nelle composizioni delle commissioni i ruoli sono ben distinti e una forza deve essere o di maggioranza o di opposizione; quindi anche sotto questo aspetto riteniamo vi debba essere chiarezza. Fra l'altro, fra poco affronteremo insieme al rendiconto 2003 l'assestamento del bilancio di previsione 2004, che è un atto politicamente significativo.
Ricordo che abbiamo votato il bilancio di previsione del 2004 il 4 dicembre 2003; sul bilancio di previsione tutta l'opposizione ha votato contro. Ora è chiaro che se sull'assestamento - non parlo del rendiconto, in quanto è un discorso più tecnico -, che è la sistemazione del bilancio di previsione su cui tutta la minoranza ha votato contro, dovessimo registrare atteggiamenti diversi, vuol dire che la "geografia politica" fra maggioranza e minoranza all'interno di questo Consiglio si è modificata! Anche qui dobbiamo arrivare a delle conclusioni! Riteniamo quindi che il 22 settembre, quando riprenderemo il Consiglio, vi debba essere chiarezza anche su questo: se vi sono forze di minoranza che non sono più tali, che sono diventate di maggioranza, o vi sono dei cambiamenti, deve essere dichiarato e deve dare luogo a modificazioni nelle composizioni degli organismi, necessarie, in queste circostanze!
L'ultimo aspetto su cui vorrei rapidamente soffermarmi è quello della convocazione urgente e straordinaria di questo Consiglio regionale; noi siamo stati chiamati, come forze di minoranza, non a concordare o meno su questa scelta, ma a discutere sulle date, perché non abbiamo avuto altre possibilità! Mi sembra che l'atteggiamento della maggioranza regionale sia molto singolare in questa circostanza e, direi, anche pieno di pretese! È come il proverbio che dice: "vogliamo la moglie ubriaca e la botte piena"; in questo caso vogliamo l'Assessore ubriaco, ma che i provvedimenti vadano tutti avanti e la spesa si possa fare! Questo non è possibile! Non si può dire: "adesso, qui, non siamo riusciti a terminare l'ordine del giorno perché abbiamo un problema interno della maggioranza, però i provvedimenti vanno avanti tutti allo stesso modo, tutto quanto, importante, non importante, rendiconto, leggine..."! Non è accettabile! Vi rendete conto che si sta facendo una forzatura grave?
Il fatto di predisporre una convocazione straordinaria del Consiglio nel mese di agosto, anche rispetto al Regolamento, è una forzatura, perché il Regolamento dice chiaramente che la sessione primaverile si articola in 9 adunanze, dalla prima settimana di aprile al 30 settembre, con l'interruzione dal 1° agosto al 15 settembre! Questa interruzione non è superabile con un Consiglio straordinario avente all'ordine del giorno il completamento dei lavori di un Consiglio che non si è concluso e, in effetti, nella storia di questo Consiglio non è mai successa una cosa del genere!
C'è un precedente di convocazione del Consiglio ad agosto, il 5 agosto 1980, ma su un fatto ben preciso ed esterno al Consiglio, che fu la strage di Bologna. In quella occasione i Consiglieri regionali furono convocati per partecipare a una riunione straordinaria, per esprimere cordoglio ed esecrazione, non era neanche sotto l'aspetto formale una vera e propria convocazione del Consiglio, era una riunione dei consiglieri per esprimere il cordoglio, ma rispetto a un avvenimento straordinario che si era verificato! Non possiamo far diventare la convocazione di un Consiglio straordinario ad agosto un evento normale, per concludere dei lavori che non siamo riusciti a fare nel mese precedente! Questo è anche uno strappo rispetto al Regolamento, alle consuetudini, è un metodo che non va bene. Credo che anche su questo dovrà essere fatta una riflessione, sia in Conferenza dei Capigruppo, sia in Commissione Regolamento; non possiamo introdurre un precedente che poi verrà usato in altre circostanze, per vanificare una normativa esistente all'interno del Regolamento!
Alcuni ci hanno chiesto se avremmo fatto ostruzionismo; noi non abbiamo fatto ostruzionismo nell'altro Consiglio - anche se non abbiamo condiviso il metodo con cui è stato convocato, l'affastellamento di provvedimenti - e non intendiamo fare ostruzionismo oggi, perché riteniamo che l'arma dell'ostruzionismo vada utilizzata solo in circostanze eccezionali ed estreme. Non riteniamo di poter produrre qualcosa di utile facendo un'azione ostruzionistica, perché se potessimo ottenerla, la faremmo! Ci preoccupa però questo atteggiamento, per cui regole, regolamenti, consuetudini, prassi vengono con molta facilità stravolti! Ci preoccupa che questo fatto politico avvenga proprio nel momento in cui, in detto Consiglio, esista una maggioranza così ampia di una sola forza politica, che con 18 Consiglieri ha la maggioranza assoluta, e che, invece di garantire maggiore continuità nei lavori, ha creato una situazione di instabilità che si sta riflettendo a tutti i livelli: dalla produzione legislativa alla conduzione degli stessi lavori consiliari! Riteniamo pericolosa questa situazione!
A nostro avviso ci sono state delle forzature pesanti nella convocazione dei Consigli, nella conduzione; abbiamo visto, l'altra sera, anche sulla questione delle sedute notturne che abbiamo contestato... quella seduta notturna, di fatto, non vi ha portato molto bene, abbiamo visto l'esito sul primo provvedimento su cui siamo andati in votazione! Riteniamo che tale modo di procedere non sia produttivo; forse può risolvere alcuni problemi all'interno della maggioranza, ma riteniamo che ci debba essere un rapporto di maggiore collaborazione e rispetto dei regolamenti e delle consuetudini!
Ripeto, non faremo in questo Consiglio un'opposizione ostruzionistica, ma faremo attenzione a tutti i provvedimenti che ci verranno portati all'esame e faremo un esame puntuale rispetto a tutti gli argomenti che saranno in discussione. Non abbiamo alcuna intenzione di agevolare la soluzione dei vostri problemi; anzi, aspettiamo che si arrivi a un momento di formalizzazione di questa fase di crisi, attraverso scelte molto chiare che riguardano sia la composizione della Giunta, sia la composizione della maggioranza.
Président - La parole au Conseiller Frassy.
Frassy (CdL) - Intervengo anche se, normalmente, i dibattiti politici che hanno al centro una verifica degli equilibri politici della maggioranza e della Giunta, è prassi consolidata che vedano alternarsi le posizioni dei gruppi di opposizione rispetto ai gruppi di governo. Auspico che probabilmente senza l'alternarsi, vi sia un dibattito ampio che ci possa far capire in aula le posizioni che il Presidente Perrin ha tentato di riassumere e che i giornali hanno spiegato in dettaglio.
Dobbiamo dire di essere rimasti perplessi dal tenore del suo intervento, Presidente, perché abbiamo letto i giornali di ieri e di oggi, e avevamo già individuato nei giornali il senso di questo confronto serrato che c'è stato, più che nell'ambito della maggioranza, all'interno del partito di maggioranza. Dobbiamo dire, invece, che le sue parole sono state molto calibrate, quasi come se i giornali di oggi e di ieri non avessero dato ampio spazio alle dichiarazioni che nell'ambito del vostro partito avete rilasciato!
Lei ha riassunto correttamente quanto è accaduto nella scorsa tornata consiliare, che era l'evidenza di fatti che avevamo vissuto e che erano stati riportati dalle cronache locali. Ha parlato di "negatività del metodo", ma non abbiamo capito quale fosse il metodo: se la votazione segreta, se i "franchi tiratori", se il modo di gestire il bilancio consuntivo della "GS", o quant'altro; comunque, in quella vicenda, qualcosa era negativo! Poi ha proseguito dicendo che era necessario prendere atto, fare delle riflessioni sul significato politico, fare delle valutazioni e ha parlato di "malessere"; poi ha fatto un lungo "excursus" su vicende che abbiamo avuto modo di discutere in presa diretta nei dibattiti sul casinò e poi ci aspettavamo vi fosse la conclusione politica, perché non possiamo dimenticare che, fatta salva la regola della maggioranza che deve reggere un Esecutivo, fatta salva la regola della collegialità della Giunta, esiste un organo politico che è il Presidente della Regione, il quale, oltre a gestire la Giunta, ha delle responsabilità ulteriori per il fatto che distribuisce le deleghe, per il fatto che dovrebbe coordinare le deleghe stesse!
Lei ha detto 3 cose, non 3 cose come frutto di una sua determinazione politica, ma 3 cose che la maggioranza chiede; allora, riagganciandomi a quello che ho detto prima, la maggioranza è una cosa, la Giunta è un'altra cosa, il Presidente della Regione un'altra cosa ancora! Lei ha detto che la maggioranza ha chiesto 3 cose: conferma la fiducia all'Assessore alle finanze e alla Giunta, e immagino che ne avremo testimonianza dagli interventi che verranno fatti dai colleghi di maggioranza; la maggioranza domanda di coordinare il "dossier casinò" e domanda una riflessione politica prima di settembre. Non abbiamo dubbi, e penso che lo confermeranno gli interventi dei colleghi di maggioranza, ma vorremmo capire se queste richieste della maggioranza sono già state fatte proprie dal Presidente Perrin, perché sul secondo punto, quando lei dice che la maggioranza chiede di coordinare il "dossier casinò", non è un passaggio di poco conto; intanto, perché sulla "vicenda casinò" si è aperta una situazione di crisi, poi perché la "vicenda casinò" in termini occupazionali, finanziari e di immagine è uno degli argomenti principe del dibattito politico regionale!
La richiesta della maggioranza, quella di coordinare il "dossier casinò"... vorremmo capire se questa domanda è riassunta dal titolo che "La Stampa" di stamani riporta: "L'Union Valdôtaine congela Marguerettaz". Se è riassunta da questo titolo, siamo doppiamente perplessi, perché in questa sede il gruppo "Union" potrà congelare nel Conseil fédéral l'Assessore, il Presidente, la Giunta, ma in questa sede istituzionale compete al lei, Presidente, decidere se dare seguito alle richieste pervenute dalla sua maggioranza e dal suo movimento, e se farle proprie a livello istituzionale! Sono stato attento, mi sono consultato con il collega Tibaldi, ma non siamo riusciti a percepire se, al di là di questo "report", di quelle che sono state le chiacchierate da voi avute nell'ambito del movimento e della maggioranza, lei le abbia fatte sue!
Devo dire che anche il concetto di "assessore congelato" ci lascia perplessi, ancor di più il concetto di "assessore tecnico", perché questo nella vulgata politica è un assessore preso al di fuori degli eletti, in virtù delle sue cognizioni tecniche! Non disconosciamo all'Assessore Marguerettaz una tecnica che gli deriva dalla sua professionalità, ma non si può dire che l'Assessore Marguerettaz possa essere considerato un assessore tecnico! E se è un "assessore congelato", non è un assessore con poteri esecutivi e decisionali, ma è un consigliere che siede nei banchi della Giunta, ed è discutibile che esprima un voto nell'ambito delle deliberazioni di Giunta. Esiste il coordinatore, che è una nomina fiduciaria, esistono i dirigenti, che sono dei fiduciari, esiste la struttura degli uffici: questo è l'apparato tecnico che può andare in ausilio a chi dovesse assumere un "interim" non avendo la disponibilità temporale o le cognizioni tecniche per affrontare la materia. Allora, forse, parlare di "interim" sarebbe cosa diversa, ma più comprensibile, così come sarebbe più comprensibile - anche se ci rendiamo conto che non appartiene al costume politico della Valle d'Aosta e che, relativamente da poco tempo, è diventato costume politico a livello nazionale - l'istituto delle dimissioni.
Devo dire che il Governo nazionale - nel quale mi riconosco - ha avuto dei ministri che con moti di orgoglio, a fronte di speculazioni giornalistiche o di attacchi interni che provenivano dalla stessa maggioranza, non hanno esitato a dimettere il loro mandato, non per rinunciare all'impegno politico, ma per essere più liberi nell'esplicitare il loro impegno politico.
Prendiamo atto che l'Assessore Marguerettaz oggi siede nei banchi della Giunta; prendiamo atto che i giornali lo definiscono "congelato", ma non vorremmo che fosse un refuso di stampa e che, nella calda notte delle vostre riunioni, avessero visto l'Assessore con un gelato e che, per un refuso giornalistico, sia stato scritto "congelato"!
Prendiamo atto che la maggioranza ha chiesto al Presidente della Regione di coordinare il "dossier casinò" e ci aspettiamo che, a conclusione di questo dibattito, vi sia un chiarimento sulla domanda che, non noi come opposizione, ma la stessa maggioranza, ha fatto al Presidente e il Presidente l'ha ributtata all'aula! Quando dico: "l'ha ributtata all'aula", non lo dico perché lo interpreto per il gioco delle parti, ma perché il Presidente stesso ha detto: "Sottometto alle riflessioni dell'Assemblea quanto ho testé illustrato" e quanto lei ha testé illustrato comprende anche la domanda di questo coordinamento del "dossier casinò"!
Sul "dossier casinò" mi sia consentito aprire una piccola parentesi, che non vuol essere un "excursus" delle cose già da noi viste, perché sarebbero già sufficienti per adottare tecniche diverse o scelte politiche diverse nel gestire il "dossier casinò", ma permettetemi di far riferimento a cose che non avevamo mai visto e che non avevamo ancora visto e che non possiamo non sollevare in quest'aula, in quanto riguardano la competenza dell'aula stessa.
Fino a ieri, l'Assessore Marguerettaz rappresentava l'azionista nell'assemblea dei soci, ma penso che quella rappresentanza fosse nell'ambito delle leggi che il Consiglio si è dato, delle norme codicistiche che sovrintendono anche alla nostra azione politica; qui dobbiamo esprimere, in maniera chiara, la nostra indignazione per quanto è accaduto nello scorso Consiglio, quando l'Assessore Marguerettaz, rispondendo ad una nostra interpellanza sull'ultima assemblea dei costi della "Casinò S.p.a.", ha testualmente detto che tutta la vicenda della transazione che era stata effettuata con l'ex direttore generale nonché ex amministratore delegato, Roberto Trentaz, era stata gestita sul piano aziendale e non era stata da lui assolutamente né seguita, né condizionata, né esaminata. A noi risulta diversamente; a noi risulta che, in quella sede, l'assemblea abbia deliberato dicendo espressamente che veniva rispettata la volontà degli azionisti, in riferimento a decisioni maturate in una precedente e probabile sede assembleare.
Vi è una cosa che va ripensata, alla luce di quanto abbiamo avuto modo di discutere a margine del dibattito dello scorso Consiglio: ossia, di come questo Consiglio di amministrazione ha giudicato la precedente gestione; lo avevo letto la volta scorsa, ma penso valga la pena rileggerlo una seconda volta, quando si dice che: "la situazione che si era ormai consolidata da diversi anni prevedeva una situazione di vertice condizionata da una funzione di direzione generale e di una carica di amministratore delegato e direttore generale che condizionava e determinava un forte accentramento sulla medesima persona", cioè l'amministratore delegato e il direttore generale, che aveva ampi poteri gestori. Nella relazione di accompagnamento al bilancio 2003, si dice che: "tale situazione ha contribuito a porre l'azienda in una condizione di estrema precarietà, con una struttura di vertice molto carente...".
A fronte di queste affermazioni, diventa difficile pensare che si possa - lo fanno quelli che voi avete nominato a raddrizzare i conti della "Casinò S.p.a." - chiudere una transazione alla cifra che si è chiusa non sulla base aziendale, ma sull'interessamento politico e soprattutto la si possa chiudere quando forse c'erano i presupposti per intentare, alla luce di quello che sta scritto in quella relazione, un'azione di responsabilità per danni. Soprattutto non si capisce come mai non si verifica, qui, quello che accade in tutte le grandi industrie: mi riferisco a quanto era successo con un "manager" che forse era un tal Fresco della "General Motors", il quale, dopo una mega-liquidazione, ebbe la clausola di non concorrenza, tanto che si reimpiegò in "FIAT" a distanza di un certo numero di anni, perché il modo in cui si erano rotti quei rapporti prevedeva che, a tutela dell'azienda che andava a chiudere quel rapporto, ci fosse una parentesi che la tutelasse dal "know out" acquisito durante la sua esperienza.
Per un casinò come quello di Saint-Vincent, in una prospettiva di casinò forse nazionali che andranno ad aprirsi, ma anche in una prospettiva transfrontaliera, avere la possibilità di manovrare sul parco clienti - l'espressione non è delle più felici, ma rende l'idea - non è cosa di poco conto. Avessi io un casinò da aprire, farei un ingaggio d'oro al sig. Trentaz, in virtù non tanto di quello che può fare lui, ma in virtù di quello che può portare lui; allora, se è vero - come sembra - che a fronte di questa transazione dalla cifra importante non c'è stata neppure l'accortezza di inserire una clausola di garanzia per la "Casinò S.p.a.", alla fin fine per la comunità valdostana, Presidente, dico che la sua maggioranza fa bene a chiederle di guardare con più attenzione alla "vicenda casinò" e a riappropriarsene! Su questa cosa, Presidente, vogliamo delle risposte, perché stiamo valutando se non sia il caso, ai sensi del Codice civile, entro 90 giorni da quella assemblea, di impugnare la deliberazione, perché riteniamo che questa abbia determinato un grossissimo danno di immagine oltre che patrimoniale alla "Casinò S.p.a." e, dunque, alla Regione!
Tornando al dibattito politico, Presidente, noi la conosciamo come una persona mite e di buon senso; però, su tale vicenda, le chiediamo di avere maggiore determinatezza perché questa vicenda va gestita all'insegna della chiarezza, ma non per la crisi politica, perché l'Assessore Marguerettaz poteva cadere su tante cose: poteva cadere sulle sue bugie - l'Assessore Cerise non ci è caduto sulle sue bugie, è comodamente seduto al suo posto, ha chiuso una parentesi -, poteva cadere sulle altre partecipate, poteva cadere sui vari bilanci o conti consuntivi o variazioni di bilancio! È caduto sulla gestione del casinò. Qualcuno dice che è una gestione che non lo riguarda in quanto l'ha ereditata dal passato; forse da un punto di vista temporale è anche vero, ma da un punto di vista sostanziale non è assolutamente vero, perché l'Assessore Marguerettaz ha gestito, senza precedenti nel passato, tutta la vicenda del casinò, in dispregio delle norme di legge regionale, in dispregio delle competenze di questa Assemblea e noi immaginiamo che, al di là di questa solitudine politico-amministrativa apparente, ci sia un disegno politico che vada al di fuori dei legittimi disegni istituzionali!
Non ci stiamo a farci portare a spasso su questa vicenda; noi, su questa vicenda, vogliamo vederci chiaro! Glielo chiediamo perché lei ha l'onere di rappresentare tutta la Regione e, al di là delle posizioni politiche che ci vedono su fronti contrapposti, pensiamo di avere il diritto di chiederle di fare chiarezza! È con questa richiesta e su questa richiesta che riteniamo di non aggiungere null'altro, se non di rimanere a guardare i fatti, sapendo che non saremo spettatori passivi!
Président - La parole au Conseiller Borre.
Borre (UV) - Mi dispiace perché nella riunione dei Capigruppo si era detto che non avremmo aperto un dibattito, però neanche avremmo obbligato al silenzio nessuno, quindi c'era la libertà di intervenire su quanto diceva il Presidente. Ero convinto di non aver bisogno di intervenire, quindi di rubare tempo alla chiusura di questi lavori, ma sono stato sollecitato da quanto detto dal Consigliere Frassy, il quale, prima, richiama l'umiltà e l'onestà del Presidente Perrin, ma poi aggiunge: "non ci convince, siamo in attesa di maggior chiarezza e quindi valuteremo come comportarci", e quanto detto dal Consigliere Riccarand.
Mi sembra, Consigliere Frassy, che il Presidente abbia detto con chiarezza qual è l'intenzione della maggioranza, del gruppo "Union" nel prosieguo del mandato: quello di arrivare a settembre a chiarire la motivazione che ci ha portato a un voto contrario a un atto presentato dall'Assessore Marguerettaz. La volontà di fare un dibattito qui, all'interno, non dovrebbe essere viziata da articoli di giornale, perché il gruppo "Union Valdôtaine" non ha mai congelato in alcuna sede l'Assessore Marguerettaz, tanto meno in questo Consiglio alla chiusura dell'altra seduta, dove abbiamo detto che la maggioranza si è ritrovata nella sala di fianco e ha nuovamente rinnovato alla Giunta il mandato di concludere i lavori, di approfondire insieme e di capire il perché del disagio sfociato con quel voto negativo.
Vorrei ribadire questo anche al Consigliere Riccarand, il quale sa bene che l'altra volta i due Capigruppo di maggioranza non hanno detto che era uno "scivolone" o un qualcosa di passeggero quanto era successo; abbiamo condannato il metodo, ma lo abbiamo ritenuto un fatto che ci doveva far riflettere, anche se fuori dall'ordine del giorno di questo Consiglio che intendevamo concludere, perché avevamo chiesto anche a voi di accettare tutte quelle leggi portate in 3 giorni a fine luglio, ritenendo importante per questo anno di legislatura chiudere con delle leggi che davano delle risposte a delle richieste dei cittadini. Tanto meno, Consigliere Riccarand, ritengo che fino ad oggi non ci sia stata chiarezza fra maggioranza e minoranza! La maggioranza non ha avuto bisogno dei 3 voti di una forza politica per eleggere i suoi assessori; la maggioranza era di 22, forse sono mancati alcuni voti, ma i 18 senz'altro c'erano ed erano della maggioranza! Anche se questo può far sorridere, io sono abbastanza serio su tale discorso perché per il fatto di voler intorbidire le acque quando già purtroppo non sono chiare... Il Consigliere Curtaz dice: "voi ci date l'acqua per nuotare", ma poi, se diventa fango, nuotate male anche voi, Consigliere Curtaz!
Per quanto riguarda le forze di minoranza che hanno dichiarato di condividere il programma e il lavoro del Presidente Perrin, in questo momento sono ben divise, perché la maggioranza ha 22 Consiglieri sui quali conta, deve risolvere il problema con questi 22 Consiglieri, non deve cercare alcun appoggio all'esterno: questo è garantito! Senza con questo dire che nel futuro ci possano essere dei chiarimenti con le forze che hanno richiesto di appoggiare la maggioranza, ma non è oggi il momento per dire che siamo aperti alle "stampelle esterne" a questi 22 Consiglieri che compongono la maggioranza!
Président - La parole au Conseiller Viérin Marco.
Viérin M. (SA) - Innanzitutto la "Stella Alpina" vuole fare chiarezza in questo difficile momento, anche sollecitata in tal senso dal collega Riccarand.
Il nostro gruppo è sempre stato molto chiaro, lo sarà anche nell'ambito dei lavori di oggi e di domani. A questo riguardo la segreteria politica della "Stella Alpina" si è così espressa (leggo i passaggi significativi per dare una risposta a chi ci interpella): "Ha unanimemente approvato il comportamento tenuto dai propri Consiglieri regionali, i quali hanno efficacemente tradotto, con il loro atteggiamento, le idee e la linea politica del movimento. A fronte di un fatto grave, che rappresenta in modo evidente l'ebollizione dell'attuale momento politico, la "Stella Alpina" vuole continuare la sua azione sull'onda della serietà ritrovata a partire dal recente congresso di marzo. Per questo motivo si è ritenuto corretto, da un lato, non speculare su un momento difficile dell'attuale maggioranza e quindi permettere che gli importanti provvedimenti all'ordine del giorno del Consiglio regionale possano essere discussi; dall'altra parte, la "Stella Alpina" ritiene altrettanto responsabilmente che sia quanto mai opportuno un chiarimento politico". È quello che mi sembra sia stato detto dal Presidente Perrin, come ha ricalcato anche il collega Frassy.
Sul discorso del bilancio 2004, noi, Consigliere Riccarand, non ci dimentichiamo le motivazioni esposte dall'allora Capogruppo Salzone sul comportamento e sulla votazione del movimento "Stella Alpina", però risponderemo a questo durante il dibattito del punto sull'assestamento di bilancio. Invece bisogna anche ricordarsi quello che si decide in Conferenza dei Capigruppo sulla convocazione del Consiglio straordinario. Si era trovato un accordo di chiudere quel Consiglio e abbiamo anche discusso a lungo la data per questa convocazione, ma, onestamente, l'abbiamo decisa tutti insieme! Fra l'altro siamo anche pagati per lavorare: questo è il ragionamento che faccio io!
Non ho altro da dire; sull'assestamento, il nostro gruppo farà un ragionamento sia sulla sostanza che sulle cose amministrative da trattare, sia sulla questione politica, e si confronterà con tutto il Consiglio, esprimendo la sua posizione al momento del dibattito.
Président - La parole au Conseiller Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - La "Gauche Valdôtaine" ha apprezzato le parole dette qui dal Presidente Perrin, che hanno definito con chiarezza la situazione, e ribadisce la propria fiducia nel programma della maggioranza, nella maggioranza, nella Giunta regionale e nel suo Presidente. Non lo facciamo solo per una questione politica di oggi, lo facciamo anche perché questo programma, questo quadro politico è stato avallato da un voto popolare: quello dell'8 giugno 2003, quando le forze politiche che oggi formano questa maggioranza si sono presentate alle elezioni, già uniche forze di una maggioranza, ma comunque nel solco di una tradizione decennale, che ha visto le nostre due forze politiche impegnate in un progetto, a cui hanno partecipato anche altre forze politiche che lo condividevano. E questo progetto, anche forse contro qualche aspettativa di qualcuno, è stato premiato dagli elettori.
Penso che nei momenti di difficoltà si debba sempre fare riferimento al voto popolare, perché è quello che legittima queste istituzioni, e questa è la democrazia! Da quel voto del 2003 è nato un progetto che si innesta su una tradizione decennale, una strada che stiamo percorrendo e noi non vediamo motivazioni per cui la maggioranza, il programma su cui si è costituita e l'Esecutivo che è teso ad applicarlo, debbano essere modificati rispetto all'atto costitutivo dell'8 giugno 2003.
Vorrei essere chiaro sul problema dei contenuti, perché è sui contenuti che si fanno le alleanze e che si risponde agli elettori nelle prossime elezioni. Se rileggiamo oggi il programma letto dal Presidente Perrin poco più di un anno fa, vediamo ancora oggi che è totalmente attuale, che è condivisibile in ogni sua parte, esattamente come lo era un anno fa, ed è questo il grande punto di riferimento a cui tutti della maggioranza facciamo capo, la cui attuazione vogliamo portare avanti con determinazione per avere, la prossima volta, più consenso di quanto non abbiamo avuto fino ad oggi. È un atto che suggerisco anche alle forze della minoranza di andar a rileggere, perché forse si renderebbero conto che la volontà del confronto è basata non su questioni generiche, ma su una serie precisa di fatti e di proposte utili alla popolazione valdostana.
È evidente che nei giorni scorsi abbiamo vissuto momenti difficili e che questo ci stia richiamando - come ha detto bene il Presidente nella sua allocuzione - ad una più alta collegialità politica; questa è una responsabilità della maggioranza, ma è una responsabilità che cade su tutto il Consiglio regionale. Abbiamo di fronte un quadro politico che non è quello del 2003; forse nel 2003 speravamo di ritrovarci in un quadro politico nazionale e internazionale più facile, più semplice e più lineare.
Oggi, fermandoci anche soltanto al quadro nazionale, dobbiamo prendere atto che la ripresa economica non c'è, che le difficoltà economiche sono grandi, che la stagnazione non è stata abbattuta, che il Governo nazionale sta portando l'Italia in gravi difficoltà di bilancio, a cui dovrà far fronte con manovre pesanti non solo per l'economia, ma per i livelli di benessere della popolazione. A maggior ragione la Valle d'Aosta deve difendere strenuamente le proprie capacità economiche, le proprie capacità di sviluppo, in un contesto ancora più difficile.
Un dato ancora più preoccupante, è quello del tentativo di una riforma costituzionale di tipo verticistico e centralistico, che rischia di cancellare letteralmente 50 anni di rapporti fra Regioni a statuto speciale e Stato nazionale, e di mettere completamente in discussione la stessa autonomia speciale della Valle d'Aosta. È una responsabilità, questa, di un quadro difficilissimo, che spero veda la maggioranza e la minoranza di detto Consiglio altamente mobilitate per difendere le istituzioni e per difendere la nostra autonomia. Questo millennio non nasce con una strada in discesa, ma con una strada in salita, in cui la responsabilità di ciascuno è importante. Francesco De Gregori, in una canzone, diceva che: "la storia non ha nascondigli, la storia non passa la mano".
Noi, come "Gauche Valdôtaine", siamo convinti di poter e dover fare onore alle nostre responsabilità, davanti al popolo valdostano e alla storia.
Président - La parole au Conseiller Lavoyer.
Lavoyer (FA) - Solo per confermare la posizione di "Fédération Autonomiste", già assunta dal Capogruppo Salzone nel precedente Consiglio regionale. Il nostro gruppo è contrario all'ostruzionismo e con senso di responsabilità condivide l'esigenza espressa dal Presidente di discutere provvedimenti importanti per l'economia della nostra Valle.
Riservandomi di chiarire meglio la posizione politica del gruppo di "Fédération" in sede di discussione del conto consuntivo, volevo solo sottolineare al collega Riccarand che è poco pertinente la sua osservazione riferita alla "geografia politica", se la collega al voto del Consiglio regionale in sede di approvazione di bilancio di previsione per il 2004. Infatti, lì non c'era il gruppo della "Fédération Autonomiste", ma c'era il gruppo della "Stella Alpina". Da allora molte cose sono cambiate: "Fédération Autonomiste" ha fatto un congresso a Courmayeur, in cui ha espresso una posizione politica chiara; il nostro gruppo, in Consiglio regionale, segue coerentemente la posizione politica che il congresso allora ha delineato.
Président - La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Vede Presidente (mi riferisco sia al Presidente della Regione che al Presidente del Consiglio), qui abbiamo sentito un intervento autorevole e preciso - anche se con qualche imbarazzo da parte del Presidente Perrin - che, nell'arco di qualche minuto, è stato smentito - è per questa ragione che intervengo - dal Capogruppo Borre. Il Presidente Perrin, nella sua conclusione politica, da un lato dice che la maggioranza gli ha chiesto di coordinare il "dossier casinò" nei 3 punti che ha enunciato; poco fa, il Capogruppo Borre si rifiuta, anche con un pizzico di indignazione, di accettare l'attributo di "congelato" che la stampa ha attribuito all'Assessore.
Vorremmo capire a quale maggioranza si riferisce il Presidente Perrin e a quale altra maggioranza si riferisce il Capogruppo Borre, perché le due affermazioni sono in palese contraddizione! Allora, o le deleghe sulla casa da gioco sono state revocate da parte del Presidente su indicazione della maggioranza, oppure le stesse permangono in capo all'Assessore Marguerettaz! Vogliamo saperlo adesso, in questa sede, non a settembre e in altre sedi, come abbiamo peraltro letto sul giornale! Mettetevi d'accordo, fate l'ennesima sospensione; però, Presidente e Capogruppo, a noi non è chiaro questo passaggio! Non so se lo è per i colleghi dell'opposizione, ma stridono le parole dette prima dall'uno e poi smentite dall'altro! Abbiate il buon gusto di dirci chi è "congelato", a questo punto: se l'Assessore o se questo Consiglio, dove si vuol evitare di fare un dibattito alla luce del sole e trasparente.
Ho sentito dal Capogruppo Borre che lui vorrebbe congelare il dibattito, rimproverando ora l'uno o l'altro dei Consiglieri di opposizione, dicendo che non è questa la sede per affrontare tale argomento; ma qual è allora la sede giusta per stabilire le scelte politiche da compiere per affrontare i problemi urgenti che ha la Valle d'Aosta, fra cui il casinò? Questa necessità di riflessione che richiedete non può essere dilazionata fino a settembre, anche perché, se il collega Borre non avesse smentito clamorosamente il Presidente, potremmo aver accettato la conclusione del dibattito, ma così non si può fare, perché la stessa fiducia che lo stesso Presidente palesa essere confermata, vorremmo sapere da chi e quando è stata confermata... forse è stata confermata altrove?
Le deleghe che vengono conferite dal Presidente ai vari assessori non sono cose private, sono affari istituzionali! Non possiamo quindi limitarci a prendere atto di questa "passerella politica" con dichiarazioni che possono essere accolte oppure no; ma quello che ha detto il Presidente, aprendo le comunicazioni politiche della giornata, è stato smentito dal Capogruppo Borre, perché lei aveva una richiesta di coordinamento del "dossier casinò", cosa che è stata - ripeto - smentita dal Capogruppo Borre!
Posso capire che ci sia un certo imbarazzo in maggioranza, ma questo imbarazzo avevate l'onere di sbrogliarlo in pochi giorni, quindi queste riflessioni devono condurre a delle scelte più nette, come più netta deve essere la linea di demarcazione fra maggioranza e opposizione! È finito il periodo delle maggioranze variabili (mi riferisco ai colleghi di "Stella Alpina" e "Fédération Autonomiste"); non si può sfiduciare, in prima battuta, un assessore su un atto politico importante e, qualche ora dopo, confermare la disponibilità a ricostituire una maggioranza per occupare determinate poltrone! Se avete una "sindrome di appartenenza", prendete la tessera del gruppo "Union" dove un posto al sole vi potrà essere riservato in qualche latteria turnaria, in qualche bocciofila! Non abbiate queste titubanze, perché qui il dibattito politico deve essere fatto in maniera seria, con il coraggio di schierarsi, non con questa ambiguità nel nascondersi, nel voler prima porgere una mano e poi dare una bastonata con l'altra!
Noi crediamo che se tregua armata c'è all'interno della maggioranza, ci debba essere anche per noi la trasparenza e la chiarezza nella comunicazione istituzionale da parte di chi ha dei ruoli autorevoli di governo. Chiediamo quindi al Presidente Perrin che sciolga questo dubbio, che è stato insinuato con parole precise da parte del Capogruppo, subito, non a settembre! Vogliamo sapere oggi chi risponde della casa da gioco, chi rappresenta oggi la Regione nella "Casinò S.p.a.", chi porta oggi avanti la trattativa per la rottura dell'accerchiamento! Non sono situazioni rinviabili a settembre!
Président - La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (Arc-VA) - Non voglio avere la presunzione di trarre delle conclusioni dal dibattito, anche perché non spetta a me; però, per quanto riguarda il nostro gruppo, credo che alcune conclusioni rispetto al dibattito che c'è stato e alle indicazioni piuttosto chiare del collega Riccarand, vadano fatte e alcune considerazioni vadano riprese. Chiedevamo al Presidente della Regione maggiore chiarezza: lo abbiamo chiesto l'altro giorno, lo abbiamo chiesto anche attraverso i giornali.
Oggi credevamo che il Presidente Perrin, nel momento in cui è intervenuto, intendesse proporre al Consiglio una versione dei fatti che contribuisse a portare maggiore chiarezza. Temo tuttavia che il dibattito, in luogo di creare quella auspicata chiarezza, abbia aggiunto un po' di confusione alla confusione, perché, allo stato, non è chiaro il ruolo che ha assunto, che assumerà nelle prossime ore e nei prossimi giorni l'Assessore alle finanze, perché il "congelamento" - o quale altra diavoleria - mi sembra una cosa curiosa che mi ricorda un altro evento, quando vi fu un membro del Consiglio regionale che si autosospese! Bizzarrie che non si sa da dove nascano! Si cerca allora di leggere i testi costituzionali, lo Statuto, i regolamenti, ma non le si trova e allora... non trovammo l'istituto dell'autosospensione, ma fu una cosa che piacque, quindi fu utilizzata.
Oggi c'è questa cosa che qualcuno ha definito "congelamento", non piacerà al collega Borre, ma è un nome che indica una sorta di paralisi dell'Assessore che ha la delega sul casinò con il Presidente che "coordina" - anche questa, una parola un poco ambigua - il "dossier casinò". A noi sembra che detta prospettazione sia inevitabilmente piena di ambiguità, perché, se non ricordo male, lo Statuto speciale prevedrebbe, in riferimento ad un assessore, o le dimissioni, o un voto del Consiglio, che può essere di sfiducia o di riconfermata fiducia; oppure, direi come estrema "ratio" istituzionale, il ritiro delle deleghe da parte del Presidente: un assessore costretto a dimettersi perché non ha più le deleghe: queste sono le due o tre strade possibili dal punto di vista istituzionale!
La strada scelta è invece volutamente ambigua e, già dal dibattito, è emerso che di fronte a queste possibilità ci sono state delle interpretazioni, delle considerazioni, degli orientamenti un poco diversi. Devo dire che la cosa non ci sorprende, ma non ci sorprende proprio per le ragioni che sono state dette all'inizio del suo intervento dal Consigliere Riccarand, perché questa crisi che si è aperta non è stata determinata da fattori occasionali - come si è detto subito da parte dei membri dell'attuale maggioranza -, ma è una crisi profonda di questa maggioranza, delle sue ragioni, dei rapporti politici che sono all'interno della maggioranza e all'interno della forza politica che detiene in questa Regione la maggioranza assoluta! Quindi non ci stupiamo che paradossalmente vi sia bisogno di tempo ulteriore; noi continuiamo ad augurarci che comunque questo tempo - che sembra necessario alla maggioranza per arrivare, questa volta, sì, ai chiarimenti da noi richiesti - si esaurisca con il Consiglio che verrà convocato per il 22 settembre!
Ancora un'osservazione, perché è un punto che è stato toccato a proposito, tanto è vero che ha suscitato subito delle reazioni: quello del perimetro dell'attuale maggioranza. È vero che il Presidente ha detto che si tratta di un problema nato all'interno di questa maggioranza e che da questa maggioranza deve essere risolto; è anche vero che in questi giorni abbiamo assistito alla solita rincorsa che ogni tanto rallenta, ogni tanto riaccelera, dei corridori che, avvicinandosi alle Olimpiadi, entrano in forma e... voglio arrivare primi al traguardo dell'entrata in maggioranza! Questi corridori sono allenati, perché sono anni... qualcuno una undicina di anni che si allena... È una questione che va risolta, e va risolta anche alla luce di atti che siano politicamente significativi.
L'assestamento di bilancio sarà un atto politicamente molto significativo; secondo me, tutti dovremmo prenderne atto. Vi ritorneremo quando si discuterà di questo punto; ma, dagli interventi che abbiamo sentito, sembra di capire che ci sarà un cambio di rotta da parte di consiglieri che, quando votammo il bilancio 2004, votarono contro. È vero, Consigliere Lavoyer, che la "Fédération" non c'era, ma c'erano, ieri come oggi, 7 Consiglieri del suo gruppo, e 7 Consiglieri votarono contro questo bilancio!
Allora, se quei 7 Consiglieri che sette mesi fa votarono contro, oggi voteranno a favore di quel provvedimento, il fatto avrà delle conseguenze di carattere politico; quanto meno i gruppi interessati dovrebbero avere l'accortezza di chiarire definitivamente la propria posizione, di uscire anche loro dall'ambiguità e, se del caso, di presentare immediatamente le dimissioni là dove si presentano, come delegati, come rappresentanti dell'opposizione negli organismi consiliari!
Président - La parole au Conseiller Borre.
Borre (UV) - Chiedo scusa se porto via ancora del tempo. Penso che nessuno possa credere che voglio smentire il Presidente Perrin. Chiaramente quando si tira l'amo, alle volte i pesci abboccano e questa volta rischio di abboccarci io, Consigliere Tibaldi! Vorrei però essere chiaro: non volevo soffocare il dibattito all'interno di quest'aula, avevo solo riferito la discussione fatta nella sala con i Capigruppo, dalla quale era emerso che non si sarebbe aperto un dibattito su detto problema.
Seconda cosa: ho detto che non è corretto aprire un dibattito su notizie di giornale, in cui si parla di "congelamento", quindi nessuno aveva parlato all'interno del gruppo "Union" di "congelamento", mentre il Presidente ha fatto delle dichiarazioni ben diverse, in quanto ha detto che il "dossier casinò" ha suscitato dei problemi ed è un momento di grande responsabilità, quindi avrebbe preso lui in mano la situazione. Questo è quanto avevo detto, senza smentire il Presidente e il gruppo "Union".
Presidente - Se nessun altro chiede di intervenire, il dibattito è chiuso... Consigliere Tibaldi, immagino quale sarà... prego, per mozione d'ordine.
Tibaldi (CdL) - Ci è sembrato di essere chiari negli interventi e di esigere altrettanta chiarezza da parte degli interlocutori istituzionali.
Il collega Borre è intervenuto per fatto personale: poteva evitarlo! Noi avremmo preferito - e chiediamo - un intervento istituzionale del Presidente Perrin, perché se queste deleghe sono state "congelate", o se questo coordinamento del "dossier casinò" da questo momento è nelle mani del Presidente, vogliamo sapere "chi" rappresenta "che cosa" nella "Casinò S.p.a.", "chi" rappresenta "che cosa" nelle trattative per la rottura dell'accerchiamento, quali sono i poteri che si assume durante questo periodo di vacanza estiva il Presidente. Il Presidente non è stato chiaro, si è limitato a dire che la maggioranza gli ha chiesto, ma non ha detto cosa lui farà o ha già fatto da giovedì scorso o da venerdì ad oggi!
Allora noi pretendiamo di sapere a livello istituzionale cosa rappresenta da oggi fino al 22 settembre il Presidente della Regione, cosa non rappresenta da oggi al 22 settembre l'Assessore Marguerettaz: ecco la mozione d'ordine su cosa verte!
Chiediamo al Presidente Perron, se viene chiuso il dibattito, che ci sia almeno un diritto di replica, per carità, una comunicazione a completamento di quanto è stato aperto poco fa nel dibattito dal Presidente Perrin.
Presidente - Consigliere Tibaldi, non darò diritto di replica per il semplice fatto che credo di aver consentito ad ogni consigliere un tempo sufficientemente ampio per esprimersi, nel senso che invece dei 5 minuti ogni consigliere ne ha avuti 30 per sviluppare le sue considerazioni.
Lei può ritenersi soddisfatto o insoddisfatto, è un suo legittimo diritto; io non posso, né tanto meno può farlo lei, obbligare nessuno ad un ulteriore intervento! Se il Presidente della Regione o altro membro del Governo intende fare delle precisazioni, ne ha diritto; altrimenti, per quel che mi riguarda, la discussione può continuare.
La parola al Presidente della Regione, Perrin.
Perrin (UV) - Pour une brève précision. Je crois que les mots ont leur signification et, pour ce qui est du terme "congelamento", il faut le demander probablement à l'auteur de l'article, ce qu'il entendait, parce que je n'ai pas parlé de "congelamento" et personne, ici, n'a parlé dans ces termes! Je n'ai pas écrit mon texte, mais il me semble que l'on demande au Président, qui accepte, et l'accord de majorité a été celui-là, de coordonner le "dossier casino", pour garantir une façon plus partagée de sa gestion. L'Assesseur Marguerettaz, à qui la majorité a renouvelé sa confiance, n'est donc pas un Assesseur congelé, mais il a ses attributions.
Pour ce qui est du fait "casino", selon les compétences qui sont dues au Président du Gouvernement, ce sera le Président lui-même qui coordonne le dossier, et je crois que les mots ont leur signification bien précise.