Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 194 del 5 novembre 2003 - Resoconto

OGGETTO N. 194/XII - Organizzazione della gara sciistica internazionale già denominata "Coppa Consiglio Valle" (Interrogazione) - Organizzazione della manifestazione "Coppa Regione autonoma Valle d'Aosta" di sci nordico. (Interpellanza)

Interrogazione

Saputo che la gloriosa "Coppa Consiglio Valle" (che negli ultimi anni aveva peraltro cambiato denominazione), la gara internazionale di fondo sugli sci più vecchia d'Italia, non si disputerà nella prossima stagione invernale;

Appreso, attraverso un'intervista del Sindaco di Brusson, che la ragione principale della mancata organizzazione della "Coppa Consiglio Valle" deve individuarsi nella sensibile riduzione del contributo regionale per lo svolgimento della competizione;

Ritenuto opportuno approfondire l'argomento;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

l'Assessore competente per sapere:

1) perché si è addivenuti alla decisione di non organizzare in Valle d'Aosta la gara internazionale di fondo già denominata "Coppa Consiglio Valle";

2) perché, in particolare, la Regione avrebbe ridotto significativamente il proprio contributo finanziario all'organizzazione della manifestazione;

3) se si rivedrà la "Coppa Consiglio Valle" nella stagione invernale 2004/2005.

F.to: Curtaz

Interpellanza

Appreso che quest'anno la manifestazione di sci nordico Coppa Regione Autonoma Valle d'Aosta (ex Coppa Consiglio Valle) non è stata iscritta nel calendario della Federazione Italiana Sport Invernali;

Constatato che tale gara ha riscosso sempre un gran successo con presenze qualificate di atleti che provengono da diverse nazioni;

Sentito il grido d'allarme sollevato dal Sindaco di Brusson che chiede alla Regione un maggior intervento finanziario per la copertura delle spese che ormai da anni il Comune si è assunto in gran parte ma che ora non è più in grado di sostenere;

Constatato che essendo le Olimpiadi del 2006 ormai vicine parrebbe inopportuno rinunciare a quelle manifestazioni di rilevanza internazionale e conseguentemente di forte richiamo turistico;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

l'Assessore competente per sapere:

1) se tale manifestazione sportiva rischia di sparire definitivamente;

2) in caso contrario quali sono le iniziative che l'Assessore competente vuole mettere in atto per rilanciare la suddetta manifestazione.

F.to: Comé - Stacchetti - Viérin Marco

Président - La parole au Conseiller Comé.

Comé (SA) - Faccio un intervento molto breve. Abbiamo appreso che la manifestazione di sci nordico "Coppa Regione Autonoma Valle d'Aosta" - ex "Coppa Consiglio Valle" - quest'anno non è stata iscritta nel calendario della Federazione italiana sport invernali. Abbiamo sentito al TG regionale che il Sindaco di Brusson, nel corso di un'intervista, ha lanciato un grido di allarme, chiedendo alla Regione di intervenire con un impegno finanziario maggiore rispetto alla copertura delle spese che da anni erano state delegate - diciamo così - al comune e che il comune non è più in grado di sostenere. Questa è stata la motivazione che ha indotto il sindaco a rinunciare alla manifestazione; una manifestazione che ha sempre ottenuto un più che discreto successo sia in termini di presenze qualificate di atleti, sia anche di immagine a livello nazionale. Chiedo all'Assessore qual è l'intendimento dell'Assessore rispetto a questa manifestazione, se effettivamente da parte della Regione non si intenda intervenire aiutando il comune per sopperire alle spese di tale manifestazione.

Président - La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce, aux transports et aux affaires européennes, Caveri.

Caveri (UV) - J'ai toujours apprécié les "Brussonettes", donc j'ai suivi avec beaucoup d'attention l'interview de M. Gerandin, qui m'avait entre autres été annoncée, donc je ne suis pas embarrassé à répondre, parce que je lui avais déjà dit ma pensée lors d'une rencontre.

Le point de départ c'est que depuis plusieurs années cette manifestation est organisée par le COMIB (Comitato organizzatore manifestazioni in Brusson) avec les contributions de la Région. Je voudrais les spécifier parce qu'à mon avis cela démontre quand même qu'il y a toujours eu une pleine attention de notre part: année 1999, saison d'hiver 1999-2000, 50.000.000 de lires, correspondant à 67,5% des frais admissibles; année 2000, saison d'hiver 2000-2001, 200.000.000 de lires, correspondant à 60% des frais admissibles - dans cette année la compétition était parrainée à la "Coupe du Monde" -; année 2001, saison 2001-2002, 250.000.000 de lires, correspondant à 63% des frais admissibles - là aussi c'était une compétition faisant partie de la "Coupe du Monde" -; année 2003, saison d'hiver 2002-2003, 12.200 €, correspondant à 40% des frais admissibles. Comme il est possible de comprendre sur la base des données citées, l'entité de la contribution reconnue par la Région pour l'organisation de cette manifestation a été établie essentiellement en fonction de la valeur touristique-promotionnelle de la manifestation et elle a été donc plus élevée dans les occasions où cette dernière a été parrainée au circuit des épreuves de la "Coupe du Monde", donc les années 2000 et 2002. Pour ceux qui l'année passée ont eu la possibilité de suivre la dernière édition, il y avait une grande différence entre une édition sans ou avec la "Coupe du Monde" car, quand il n'y a pas la "Coupe du Monde", il faut reconnaître que la participation surtout étrangère n'est pas à la hauteur de la manifestation.

Il est nécessaire de préciser que l'inclusion de la manifestation dans les calendriers de la FIS et de la FISI est liée à une requête qui n'est pas présentée par la Région, mais par le Comité organisateur (COMIB), dont les décisions sont par ailleurs influencées tant par la possibilité que la compétition soit parrainée à des épreuves de la "Coupe du Monde", tant par la possibilité que cette dernière puisse être couverte du point de vue médiatique au niveau international ou du moins national, avec un évident essor promotionnel pour la localité de Brusson et de la Vallée d'Aoste en général. C'est-à-dire que s'il n'y a pas la couverture médiatique, il est inutile d'avoir la "Coupe du Monde". Il est donc nécessaire de souligner que la "Coupe de la Région autonome Vallée d'Aoste" - ce n'est plus la "Coppa Consiglio Valle" parce que, depuis quelques années, elle est devenue "Coupe de la Région autonome Vallée d'Aoste", étant le Gouvernement régional qui paie et non pas le Conseil de la Vallée - assume une valeur touristique et promotionnelle, outre que sportive, qui justifie les efforts organisationnels et économiques nécessaires à sa réalisation, uniquement si elle est insérée dans le calendrier de la "Coupe du Monde".

Le nouvel essor de la compétition de cette manifestation, au delà des choix ?uvrés même au niveau local et régional, dépend par ailleurs essentiellement des problématiques qui investissent au niveau national le secteur des sports d'hiver dans sa totalité. Comme vous le savez, il y a un peu de crise, c'est la question de la FISI qui n'a plus d'argent et, il faut le reconnaître, il y a une certaine crise du ski en général et en particulier du ski de fond, puisque dans les dernières années cette discipline a enregistré une forte baisse d'intérêt de la part des sponsors et, par conséquent, des médias. Il vaut la peine de mettre en évidence à ce propos que les épreuves de la "Coupe du Monde 2003/2004 de la discipline du ski de fond" ne prévoient pas en ce moment la couverture télévisée des émetteurs nationaux. C'est "Mediaset" qui a le droit, mais qui a décidé de ne pas retransmettre la "Coupe du Monde de ski de fond", donc c'est une mauvaise nouveauté.

La décision d'organiser ou pas la compétition est le résultat d'un choix ?uvré principalement au niveau local par le Comité organisateur (COMIB), qui a le rôle de présenter la requête aux organes nationaux et internationaux compétents. Il est enfin nécessaire de souligner que l'organisation de la compétition en objet, ainsi que de toute manifestation sportive référée en particulier aux disciplines des sports d'hiver résulte justifiée uniquement là où il résulte qu'elle puisse présenter deux facteurs déterminants: l'inclusion au sein du circuit de la "Coupe du Monde", qui assure la participation des meilleurs athlètes et la couverture de la manifestation du point de vue télévisée. Il y a un lien, dans le sens qu'on n'arrive pas à trouver les sponsors s'il n'y a pas la télévision, donc l'absence de la télévision va empirer la situation. Malheureusement, à l'état actuel, les deux facteurs ne résultent pas être réalisés et la Région, même au cas où elle se démontrerait intentionnée à soutenir économiquement l'initiative, ne pourrait tout de même pas assurer la réalisation des conditions énoncées. Ce n'est pas nous donc qui pouvons transporter maintenant une épreuve de "Coupe du Monde" et, d'autre part, s'il y avait la possibilité d'un recyclage d'une épreuve de "Coupe du Monde", elle serait sans couverture du point de vue télévisée et donc, du point de vue promotionnel, il faut le reconnaître, presque inutile.

Voilà les raisons pour lesquelles je pense qu'il faudra à ce moment réfléchir pour la prochaine édition, en tenant compte de deux facteurs. Le premier facteur c'est de poursuivre les contacts avec la FISI, parce qu'il y avait eu, surtout de la part de l'actuel Président de la FISI, toute une série de déclarations vis-à-vis du Val d'Aoste, là où - on peut le dire maintenant - il n'y a pas eu un plein respect. Pour ce qui est de la "Coupe du Monde", on parle déjà pour le Val d'Aoste d'une candidature sûre pour 2006, ce serait une épreuve tout à fait importante parce qu'elle viendrait un mois avant les Jeux olympiques de Turin et là c'est la deuxième question, parce que dans l'interpellation on soulignait justement la question des jeux olympiques. Moi je pense que la question du ski de fond est une question importante; on pourrait dans les prochaines années attirer une série de compétitions et surtout une série d'équipes qui doivent s'entraîner à l'occasion des "Olympiades 2006" au Piémont.

Il est vrai donc qu'il y a un certain lien, je pense que c'est notre devoir valoriser Brusson, mais aussi Cogne - qui est l'autre station avec une vocation très grande pour les compétitions à niveau international de ski de fond -, et, mais, pour ce qui est du rôle de la Région, je pense qu'on ne peut pas aujourd'hui dire qu'il n'y a pas eu une suffisante attention de la part de la Région pour la coupe dédiée entre autres à Albert Deffeyes, parce qu'il faut rappeler que, parmi les prix qu'il y a dans la "Coupe de la Région autonome Vallée d'Aoste", il y a aussi un prix qui rappelle l'engagement dans les sports d'hiver de M. Albert Deffeyes.

Président - La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (Arc-VA) - Ho ascoltato con attenzione i dati e le argomentazioni portate dall'Assessore Caveri, che mi sembrano perfino convincenti in un'ottica promozionale. Anche se quella che chiamo ancora la "Coppa del Consiglio Valle" è la gara internazionale di fondo più vecchia d'Italia: questo è, secondo me, un dato storico da valorizzare anche in termini promozionali. Sono un "nostalgico" e quindi mi rammento la "Coppa del Consiglio Valle"; da ragazzino ho avuto il mio approccio con lo sci di fondo da spettatore e ricordo che questa manifestazione aveva un enorme successo quando non c'era la televisione - quanto meno non c'era per quegli eventi sportivi - e nemmeno la "Coppa del Mondo", perché tale "Coppa" è un'organizzazione relativamente recente nel mondo fondistico.

Se vediamo questa manifestazione come un veicolo promozionale, devo ritenere fondate le osservazioni dell'Assessore Caveri, soprattutto se facciamo un ragionamento di costi-benefici. Mi rendo anch'io conto che, se la spesa per l'organizzazione è significativa e non vi è copertura televisiva, i conti non tornano. Non sono per fare a tutti i costi manifestazioni ad alto livello, se non c'è un ritorno concreto; lo stesso discorso potrebbe valere per i ritiri di calcio, eccetera.

Forse non è una domanda da porre all'Assessore Caveri e neanche a quest'aula, però in generale mi chiedo se non sia il caso che il comitato organizzatore recuperi una dimensione minore a questa manifestazione, cercando di "tradizionalizzarla" e di farne comunque un evento significativo magari nell'ambito nazionale, nell'ambito alpino. Come modesto appassionato di questa disciplina, giro anche e vedo che da altre parti riescono a "tradizionalizzare" delle gare; per limitarci agli esempi più famosi, pensiamo a cosa sono le "gran fondo", non solo al nord, a cui partecipano a volte decine di migliaia di persone, ma già solo per la "Marcialonga" lo scorso anno hanno dovuto chiudere le iscrizioni in anticipo con 5.000 persone. Ecco, 5.000 persone che partecipano, con gente che fa settimane bianche, che arriva dall'estero, eccetera, significa per l'economia della Val di Fassa e della Val di Fiemme una boccata di ossigeno in un periodo morto. Mi rendo conto anch'io che queste manifestazioni, dal punto di vista tecnico-organizzativo, hanno poco a che fare con la "Coppa del Consiglio Valle", però non vedo la stessa attenzione, in riferimento a questo tipo di manifestazioni del gran fondo, per la "Marcia Gran Paradiso", che langue con i suoi 8-900 concorrenti e non fa quel salto di qualità che potrebbe fare, trasformandosi in veicolo promozionale turistico di un qualche interesse nell'ambito di quella disciplina e degli appassionati, in un settore - credo - in termini assoluti non trascurabile. Chiedo quindi all'Assessore di portare a conoscenza degli organizzatori questa possibilità, questa eventualità di immaginare delle strade diverse e organizzative meno ambiziose sotto il profilo della partecipazione dei campioni - poi questi campioni sono dei professionisti e quindi esigono ingaggi, eccetera - meno ambiziose sotto il profilo promozionale-turistico, però più ambiziose sotto il profilo sportivo, per un mantenimento di una tradizione che anche nella nostra Regione ha una qualche importanza. Questa potrebbe essere forse la via da seguire per salvare una manifestazione, per valorizzarla e per fare in modo che anche queste manifestazioni non di primissimo piano possano trovare un riscontro dignitoso in termini turistici nella nostra Regione.

Si dà atto che dalle ore 16,52 presiede il Vicepresidente Nicco.

Presidente - La parola al Consigliere Comé.

Comé (SA) - Ho ascoltato anch'io con attenzione i dati forniti dall'Assessore Caveri sull'impegno finanziario della Regione nei confronti del comitato e non del comune. Chiaramente, capisco la preoccupazione sollevata dall'Assessore: se non vi è la "copertura" di livello internazionale e soprattutto televisiva, questo rischia di non essere un grosso veicolo promozionale. Bisogna però ricordare che oggi lo sci in generale sta attraversando un momento molto difficile; certamente, in questi momenti di difficoltà, abbandonare una manifestazione, che ha una sua storia, una sua valenza soprattutto nella nostra Regione… direi che bisogna effettivamente cercare di fare uno sforzo per cercare di dare di nuovo vita a questa manifestazione.

L'Assessore ci ha detto che si sta attivando per cercare di invitare squadre o eventuali competizioni non solo a Brusson, ma anche a Cogne, per l'avvicinarsi delle Olimpiadi, quindi eventualmente torneremo con una richiesta per capire quali sono queste iniziative che vuole mettere in atto.