Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1383 del 13 luglio 2005 - Resoconto

OGGETTO N. 1383/XII - Presenza di sostanze tossiche in alcuni pozzi dell'acquedotto di Aosta. (Interrogazione)

Interrogazione

Richiamata l'interpellanza sulla qualità dell'acqua dei pozzi di Aosta, discussa nel Consiglio regionale dello scorso 9 marzo;

Ricordato che, in tale occasione, l'Assessore regionale al Territorio affermò che "i dati qualitativi riferiti alle acque captate dai sette pozzi dell'acquedotto di Aosta, come forniti dal Comune, non sono da ritenersi preoccupanti";

Evidenziato che, invece, all'inizio di giugno, la magistratura sulla base di un esposto di un professionista e di dati che evidenziano la presenza di sostanze tossiche in alcuni pozzi, ha disposto il sequestro di tre pozzi dell'acquedotto di Aosta ed avviato una inchiesta che vede come indagati il Sindaco della città, il Responsabile comunale del Servizio acquedotto ed Responsabile Usl per l'igiene degli alimenti;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

gli Assessori regionali competenti per sapere:

1) quali sono i motivi per cui la grave situazione di alcuni pozzi dell'acquedotto di Aosta è stata sottovalutata e non sono state assunte tempestive iniziative;

2) quali decisioni sono state assunte per evitare comunque di prelevare acqua per gli abitanti di Aosta in pozzi con presenze di sostanze tossiche;

3) quali decisioni sono state assunte per eliminare le sostanze tossiche presenti nella falda acquifera di Aosta e per avere valide alternative per approvvigionare di acqua potabile la città.

F.to: Riccarand

Président - La parole à l'Assesseur au territoire, à l'environnement et aux ouvrages publics, Cerise.

Cerise (UV) - Je tiens d'abord à rappeler que le 9 mars dernier, en réponse à la question sur la qualité de l'eau des puits d'Aoste, j'ai indiqué que les données qualitatives fournies par la Commune relativement aux eaux provenant de 7 puits, qui alimentent son réseau d'adduction, ne sont pas préoccupantes, bien que la présence de certains polluants ait pu être détectée occasionnellement, mais en aucun cas le niveau de ces polluants n'a dépassé le seuil admissible établi par les dispositions en vigueur, c'est-à-dire le décret législatif n° 31/2001.

J'ai dit, à cette occasion, et je le réaffirme, que 3 sujets sont responsables du système de contrôle des eaux destinées à la consommation humaine, comme établi par ce même décret, c'est-à-dire le gestionnaire du réseau d'adduction d'eau, l'USL et le Syndic. Le gestionnaire du réseau d'adduction doit veiller à ce que l'eau distribuée soit conforme aux paramètres fixés par le décret législatif n° 31; procéder à des contrôles définis "internes" et, en cas de dépassement des seuils établis, mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que la qualité de l'eau redevienne conforme aux dispositions dudit décret.

Le Service de l'hygiène, des aliments et de la nutrition de l'USL procède à des contrôles pour ainsi dire externes de la qualité des eaux distribuées, il informe le gestionnaire du réseau de tout dépassement des seuils et propose au Syndic d'adopter les mesures nécessaires pour assurer la protection de la santé publique. Ce service reçoit du gestionnaire du réseau les données relatives à tous les contrôles internes et il est informé des mesures éventuellement adoptées en cas de dépassement même occasionnel des seuils fixés par la loi. L'USL évalue donc la salubrité de l'eau destinée à la consommation humaine sur la base des contrôles internes et externes effectués.

Les Régions et les Provinces prennent des mesures visant à assurer l'approvisionnement d'urgence et sont dotées de pouvoirs de substitution, qu'elles peuvent exercer si les autorités locales n'adoptent pas les dispositions nécessaires pour la protection de la santé humaine.

M. Riccarand a présenté, lors de sa première interpellation, des données afférentes à 2004, là où les seuils de pollution ont été dépassés dans les eaux prélevés dans les puits. Il faut rappeler que jusqu'en 2003 ces seuils étaient environ 3 fois supérieurs aux seuils actuels, mais il était important d'aller faire une distinction entre la qualité des eaux aux points de prélèvement et aux points de distribution, où les contrôles établis par le décret législatif n° 31 doivent être effectués: ces derniers ont toujours montré qu'à Aoste les limites fixées par ledit décret n'ont jamais été dépassées.

Pour ce qui est du premier point je peux donc affirmer que la Région n'a absolument pas sous-évalué la situation, bien au contraire, c'est justement grâce à l'action de prévention menée par l'Assessorat l'année dernière, au moment où la pollution de la nappe phréatique d'Aoste a été constatée, qu'un groupe de travail a été constitué avec la Commune d'Aoste et l'USL pour augmenter le contrôle des eaux destinées à la consommation humaine, prélevées dans les puits, en vue de la recherche des polluants tels que le trichloréthylène et de l'adoption des éventuelles mesures nécessaires conformément à la loi et dans le respect des attributions de chacun. A cette occasion il a été décidé de procéder au contrôle de la qualité des eaux captées dans les puits de toutes les Communes de la plaine d'Aoste et à l'issue de cette campagne de contrôle aucune pollution particulière n'a été relevée sur la base des informations fournies par l'USL.

Dans cette optique et en réponse au deuxième point de la question, je rappelle que parmi toutes les mesures adoptées celles qui viennent d'être proposées dans la même question, c'est-à-dire l'interdiction absolue de prélever de l'eau, n'est pas la seule solution possible, ni la plus rationnelle. Il faut tenir compte également du fait que les modalités de gestion du réseau d'adduction suivies par la Commune d'Aoste, qui comportent le mélange d'eaux d'origine différente, font en sorte que l'eau distribuée respecte les seuils fixés par la loi. Par ailleurs, ce type de mélange est normalement réalisé pour rééquilibrer la dureté des eaux. Je rappelle, en outre, que ce n'est pas à la Région qui revient de prendre des décisions ou d'adopter des dispositions particulières en la matière, compétences, celles-ci, qui sont du gestionnaire du réseau et de l'USL.

Pour ce qui est du troisième point de la question, j'estime que toute opération éventuelle d'assainissement de la nappe doit être précédée d'une sérieuse analyse détaillée de la qualité de celle-ci et de la détermination de la cause éventuelle de la pollution. En effet l'assainissement doit, en premier lieu, éliminer ladite cause, faute de quoi aucune intervention ne saurait être efficace. Rappelons toutefois que le tableau n'est pas aussi noir qu'on le peint et que la situation doit être simplement sous contrôle et c'est justement ce que la Région, la Commune d'Aoste et l'USL sont en train de faire. A ce propos je tiens à rappeler que la Région a chargé l'ARPA de la Vallée d'Aoste de procéder à la caractérisation hydrogéologique de la nappe phréatique de la plaine d'Aoste et que les résultats définitifs de cette opération, qui doivent être présentés d'ici le mois d'août, comportent l'élaboration d'une carte de la vulnérabilité de l'acquifère.

Quant aux autres possibilités d'approvisionnement en haut de la ville d'Aoste, la Région ne travaille sur aucun projet particulier, puisque la Commune d'Aoste mène actuellement une étude visant à réaliser un réseau d'adduction pour capter les eaux de la nappe alluviale du Buthier. Cette opération devrait constituer une autre possibilité d'alimenter la ville en haut, c'est-à-dire sans recourir à la nappe phréatique: cela sera examiné avec attention en vue de la délivrance des autorisations régionales, en cas de problèmes il va de soi que la Région est prête à examiner toute autre solution de rechange envisagée.

Si dà atto che alle ore 11,07 presiede il Vicepresidente Lanièce.

Presidente - La parola al Consigliere Riccarand.

Riccarand (Arc-VA) - Ancora una volta dobbiamo esprimere la nostra insoddisfazione rispetto alle risposte della Giunta su questo problema della qualità dell'acqua distribuita ai cittadini di Aosta. Sono più volte che interveniamo su questo argomento, ma le risposte sono sempre insoddisfacenti!

Dice l'Assessore che non c'è stata una sottovalutazione della situazione; i dati invece confermano questa sottovalutazione, perché nelle settimane scorse si è verificato un fatto che non è consueto - per fortuna! - ed è stato un provvedimento della Magistratura che ha sequestrato 3 pozzi della città di Aosta e ha avviato un'indagine che riguarda un funzionario dell'Amministrazione comunale responsabile dell'acquedotto, il Responsabile del Servizio igiene e lo stesso Sindaco. Non è che ci troviamo di fronte a una situazione di tutta normalità: è stato rilevato che i dati preoccupanti che già in passato erano stati evidenziati sui livelli di inquinamento di alcuni pozzi, utilizzati dal sistema acquedottistico di Aosta, erano tali da mettere in discussione la qualità dell'acqua fornita ai cittadini e quindi metteva in gioco la salute dei cittadini.

Il problema è che questa realtà non è di queste settimane, non è neanche nata con questa iniziativa della Magistratura, ma è una realtà che conosciamo ormai da diversi anni, è dal 2002 che, con la relazione della società "Montgomery Watson Ansa", era stato indicato con chiarezza questo problema, l'esistenza di sostanze inquinanti nella falda. Da allora ci è stato detto: "è stato dato l'incarico all'ARPA, è stato incarico ad un professionista per cercare di capire gravità del fenomeno, cause del fenomeno, soluzioni alternative..." e, dopo 3 anni, non c'è alcuna risposta!

Sulla gravità del fenomeno non c'è chiarezza, perché sicuramente sono stati individuati livelli di inquinamento in una serie di pozzi utilizzati dall'acquedotto, alcuni pozzi sono stati chiusi, altri vengono utilizzati, ma si dice che l'acqua che esce dai rubinetti è in regola, perché si mescola tutto quanto e alla fine si finisce per abbassare il livello di inquinamento esistente presso certi pozzi. Questa non mi sembra una soluzione ottimale, perché anche se viene mescolata l'acqua, poi bisogna vedere come e in che misura viene mescolata, il risultato poi non è che sia positivo perché il livello di inquinamento non scompare, semmai viene diluito rispetto all'utilizzo da parte di alcuni cittadini. Su questo dato che è stato confermato, anzi, vi è la tendenza ad un aggravamento, però non ci sono certezze, ci sono informazioni anche contraddittorie. L'Assessore, l'altra volta, ci parlava di due livelli di falda in cui emergerebbero due livelli di inquinamento di tipo diverso: uno da metalli pesanti, l'altro da composti di trielina, quindi non c'è assolutamente chiarezza sulla situazione.

Le cause di questo inquinamento: anche qui sentiamo ripetere da alcuni anni che si sta indagando, ma risposte sulle motivazioni di questo inquinamento... ancora adesso l'Assessore ci diceva che si devono capire le cause per poter intervenire! Ormai sono 3 anni che si dice questo... non vorremmo scoprire, fra alcuni mesi, in una perizia commissionata dalla Magistratura, la risposta che l'Amministrazione per anni non ha saputo dare! Ancora una volta sarebbe rinunciare da parte dell'Amministrazione a svolgere le proprie funzioni per lasciare che altri "palazzi" facciano le loro funzioni.

Infine, non c'è un progetto alternativo; in presenza di un dato di inquinamento che è grave e preoccupante, sorprende che ancora una volta l'Assessore ci dica che il Comune di Aosta sta elaborando un progetto per la captazione di acque della falda del Buthier e da altre parti, per sostituire i pozzi almeno parzialmente, però è un progetto ancora tutto da verificare. Ci troviamo in presenza di un'assenza di alternativa e si continua ad andare avanti ad utilizzare le acque di questi pozzi in cui ormai è confermata l'esistenza di sostanze tossiche a un livello molto preoccupante.