Oggetto del Consiglio n. 2012 del 23 maggio 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 2012/XI Iniziative per migliorare lo stato di salubrità dell’acqua della Dora Baltea. (Interpellanza)
Interpellanza Preso atto che i dati comunicati da Legambiente sul grado di inquinamento della Dora Baltea hanno riproposto il tema della qualità dei corsi d’acqua della nostra Regione;
Preso atto che la Regione, tramite l’ARPA, si è dotata di strumenti di informazioni circa lo stato di salubrità delle acque della Dora;
Consapevoli dell’importanza di garantire condizioni sempre migliori della qualità delle acque;
Ritenendo che tale obiettivo vada inserito tra quelli ritenuti prioritari per la nostra Regione ad alta vocazione turistica e vada declinato in impegni precisi;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
l’Assessore competente per sapere:
1) se è a conoscenza dei dati forniti da Legambiente e se questi si discostano da quelli in possesso della Regione;
2) se, e come, intenda procedere per migliorare la qualità delle acque della Dora: quali sono gli obiettivi che la Regione si è posta e quali gli strumenti messi in atto per raggiungerli.
F.to: Squarzino Secondina - Curtaz
Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)I dati sulla qualità delle acque del fiume Dora, resi pubblici da Legambiente, sono l’occasione per attirare l’attenzione del pubblico sul problema delle acque.
La nostra interpellanza fa riferimento all’iniziativa "Fiuminforma", portata avanti da Legambiente insieme ad altri organismi che hanno sponsorizzato l’iniziativa. Una campagna nazionale di analisi e di informazioni sugli ecosistemi fluviali, che ha preso inizio in Valle d’Aosta e in Piemonte e che si sta portando avanti in tutta Italia. Si è iniziato ad analizzare lo stato della Dora e del Chiusella, a noi naturalmente interessa la Dora Baltea; sono stati fatti dei prelievi e sono stati scelti a questo scopo La Palud a Courmayeur, Villeneuve e Aosta a valle del depuratore.
Chiaramente la Regione si è dotata attraverso l’ARPA di strumenti di monitoraggio della qualità delle acque superficiali e in questa sede non è nostra intenzione contrapporre i dati degli uni a quelli degli altri, anche perché diverse sono le metodologie usate, e, pur tuttavia, vedremo che hanno raggiunto più o meno gli stessi risultati. L’ARPA ci fornisce dei dati che rispecchiano i rilevamenti periodici su più stazioni e sono incentrati su più elementi descrittivi della qualità dell’acqua.
Sono presi in esame elementi chimici e batteriologici, la presenza di microinquinanti, in particolare di sostanze chimiche pericolose. Si sono fatte indagini biologiche e morfologiche sugli ecosistemi. Invece, come dicevo prima, i dati di Legambiente si basano su pochi prelievi fatti in un unico momento. Tuttavia i risultati concordano. Per Legambiente viene data una valutazione di seconda classe di stato ecologico della Dora in base ai prelievi effettuati, e la seconda classe su una scala di 5 indica "ambienti con moderati sintomi di inquinamento o alterazione".
I dati forniti dall’ARPA, riferiti al 2000 e pubblicati in apposito opuscolo, nel prendere in esame lo stato ambientale dei torrenti e dei fiumi delle acque correnti della Valle, danno una valutazione complessivamente di "buono" e soltanto in sei stazioni di rilevamento la valutazione è "sufficiente". È un dato che è lievemente peggiorato rispetto al 1999.
A nostro avviso, tuttavia l’impatto sull’opinione pubblica dei dati forniti da Legambiente è sempre un impatto molto alto e credo che richiamarlo qui sia finalizzato, ripeto, non a contrapporre i dati degli uni e degli altri, anche perché non sono contrapponibili, ma a fare in modo che le istituzioni utilizzino le informazioni, per riprendere in modo pubblico il tema della qualità dell’acqua.
Credo che l’intervento dell'iniziativa di Legambiente è proprio un modo per attirare l’attenzione su questo tema e quindi favorire indirettamente le istituzioni che lavorano in questo settore, in modo da far capire l’importanza di queste tematiche all'opinione pubblica.
Premesso che complessivamente i nostri torrenti godono di buona salute, premesso che anche le acque della Dora Baltea dovrebbero godere di ottima salute perché esse sono proprio all’inizio del loro corso e sarebbe molto grave se già nel primo tratto accumulassero elementi inquinanti (infatti, cosa dovrebbero fare quando arrivano al Po e poi nel Polesine e nel mare Adriatico?), e quindi dobbiamo fare in modo che dalla nostra Valle escano acque in buono stato; premesso tutto questo, chiediamo: quali sono i progetti per migliorare la qualità delle acque, quali obiettivi la Regione si è posta e quali strumenti intende mettere in atto per attuarli?
PrésidentLa parole à l’Assesseur au territoire, à l’environnement et aux ouvrages publics, Vallet.
Vallet (UV) Des articles récemment apparus, concernant le check-up fait par Legambiente sur les cours d’eau, il ressort que le prélèvement d’eau fait par les techniciens de la campagne dénommée "Fiuminforma" suffise pour déterminer l’état de santé de la Doire comme précaire sur la base des paramètres du décret législatif n° 152/1999.
En particulier, les prélèvements à Courmayeur, Villeneuve et Aoste classent la Doire au niveau 2, c’est-à-dire avec des faibles symptômes de pollution ou d’altération. Sur la base des informations apparues sur la presse, les prélèvements auraient été faits au cours de la première semaine de mai sur les trois zones citées. Nous avons, à ce sujet, quelques observations à faire, en partie la Conseillère a déjà mis en évidence la difficulté de confronter les données. En effet, selon l’Agence régionale pour la protection de l’environnement de la Vallée d’Aoste, les données de Legambiente correspondent grosso modo aux trois stations de suivi utilisées par l’agence même, pour le contrôle de la qualité des eaux de la Doire.
Les données sont présentées conformément au décret législatif n° 152/1999, même s’il ne semble pas qu’elles soient, comme prévu par le décret, conséquentes à l’élaboration statistique d’un suivi mensuel de la durée d’un an. Il s’agirait pourtant d’un échantillon una tantum, et donc non représentatif d’une situation environnementale. Suivant le décret susdit, la classe 2 correspond à un état de qualité environnementale du corps hydrique égal à bon; état, celui-ci, qui est ainsi défini par le décret même, et je cite: "Les éléments de la qualité biologique démontrent des niveaux d’altération causés par l’activité humaine très bas et ils se dissocient très légèrement de ceux qui sont associés au même écotype en conditions non dérangées. La présence des macro-pollueurs de synthèse et non de synthèse est concentrée de façon à ne pas perturber les communautés biologiques associées au corps hydrique et dans l’immédiat et dans le long temps".
Les articles soulignent par contre l’aspect lié à la pollution modérée, en prenant comme définition celle que le décret attribue à la classe 2 sur la méthodologie d’enquête par le biais de l’index de biotico esteso, déterminé par le recensement des macro-invertébrés, qui n’est qu’un des paramètres pris en compte. Voilà pourquoi, par contre, nous retenons que la situation relevée doit être considérée comme un succès, étant donné qu’elle est conforme aux objectifs fixés par le décret législatif n° 152/1999 pour 2016.
Il est étonnant donc de voir que Legambiente souligne que la classe 2 correspond à un environnement avec des faibles symptômes de pollution ou d’altération.
Au contraire, les données sur la qualité pour 2000, publiées fin février par l’Agence régionale de la Vallée d’Aoste, démontrent, sur la base d’un suivi mensuel au cours de l’année entière, même avec l’inondation, que la qualité des eaux superficielles de la Vallée d’Aoste, Doire et autres fleuves, est bonne, classe 2, dans la plupart des stations et qu’il reste encore seulement sur la Doire quelques situations de qualité définie suffisante, classe 3.
Puisque les objectifs de qualité du décret législatif n° 152 prévoient d’aboutir au niveau de suffisant pour l’année 2008 et de bon pour 2016, nous pouvons dire que la Vallée d’Aoste est déjà amplement en règle avec la loi. Cela dit, les objectifs de qualité pour les eaux superficielles sont ceux fixés par le décret et, comme je viens de dire, sont déjà atteints et les objectifs fixés pour 2008 et, sauf quelques parties, aussi ceux pour 2016. Ceci ne veut pas dire que la situation relevée soit optimale pour une région à vocation touristique comme la nôtre, et que l’on ne puisse rien faire pour améliorer la situation dans le meilleur délai. A ce propos un groupe de travail vient tout juste d’être créée, qui, sur la base des lignes récemment approuvées par l’Autorité du bassin du Po, devra proposer les mesures nécessaires pour l’application du décret législatif n° 152/1999 sur le territoire régional. Il s’agit là d’?uvrer sur deux fronts, l’aspect qualitatif et l’aspect quantitatif.
Par rapport au premier, la Région entend promouvoir nombreuses activités finalisées à augmenter son engagement dans la dépuration des eaux. Même si on est en ligne avec les objectifs du décret, on veut réaliser d’autres structures pour la dépuration des reflux civils. Tout récemment le plan régional du secteur a été transmis au Ministère de l’environnement.
Ce plan prévoit les investissements pour les prochaines cinq années pour environ 63 milliards de lires, pour achever le schéma de dépuration approuvé par ce Conseil avec la réalisation de trois implantations consortiales, notamment celles de la Valdigne, du Consortium de Chambave et communes environnantes et deux à Pont Saint-Martin et Donnas, Hône, avec les respectifs collecteurs des égouts et avec le renforcement et l’achèvement d’autres trois implantations, c’est-à-dire Cogne, les deux Gressoney, Gressoney-Saint-Jean et Lillianes pour les Communes de Lillianes, Gaby et Fontainemore.
Pour ce qui concerne l’aspect quantitatif, la discipline du minimum débit vital, ainsi que son extension au permis de dérivation existant, devra être réexaminée et intégrée toujours sur la base des initiatives mises en place par l’Autorité du bassin du Po.
Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Assessore, la prima parte del suo intervento ha ribadito quello che già avevo esposto nella presentazione dell'interpellanza: vedo che anche lei qui arriva, giustamente, con risposte già preparate, per cui la prima parte del suo intervento non ha risposto alla nostra iniziativa, perché ridice le cose che già avevo sottolineato.
E soprattutto non coglie l’aspetto fondamentale che avevo posto a base della nostra iniziativa, cioè non intendiamo né polemizzare né fare contrapposizione fra le due tipologie di dati, in quanto sono dati che rispondono a criteri e a finalità diverse. Ed è chiaro che all’Agenzia nazionale per l’ambiente sono trasmessi i dati dell’ARPA e non i dati di Legambiente!
Quello che volevo mettere in luce, lo ripeto, era focalizzare l’attenzione sulla qualità dell’acqua e sapere in particolare quali sono da parte della Giunta i progetti per migliorare, perché prendo atto con soddisfazione che è volontà dell’Assessorato e di questa maggioranza migliorare la qualità dell’acqua proprio perché siamo in una regione turistica, quindi è nostro interesse migliorare, anche se formalmente abbiamo già raggiunto la qualità prevista dal decreto ministeriale n. 2016.
Apprendo con soddisfazione che è stato predisposto questo piano generale, però non ho capito se è già stato predisposto, se è in via di predisposizione, se è già stato trasmesso o se sarà trasmesso al Ministero dell’ambiente; sarei interessata ad averne copia perché era questa la seconda domanda della nostra interpellanza, cioè "quali sono gli obiettivi che la Regione si è posta e quali gli strumenti messi in atto per raggiungerli". Capisco bene che lei non possa in pochi minuti qui, né credo sarebbe appetibile per il Consiglio, illustrare l’insieme degli obiettivi di questo piano, ma sarei contenta di averne copia.
Spero che questo piano prenda in esame i vari punti che l’ARPA aveva messo in luce nel suo rapporto delle acque del 2000. Diceva questo organismo che, in vista di un miglioramento, "bisognerà cominciare dal miglioramento dell’ambiente ripariale, degradato dalla cementificazione eccessiva o mal realizzata". Rispetto a questo non ho sentito nulla, comunque è scritto a pagina 17 del rapporto sulla qualità delle acque superficiali, redatto dall’ARPA.
E ancora si dice che "bisogna tener conto della qualità delle sponde e degli alvei, bisogna meglio regolamentare il sistema degli scarichi civili" e mi sembra che su questo punto lei abbia dato alcune indicazioni di interventi, Assessore, che il piano a cui lei ha accennato prevede.
Poi si parla del deflusso minimo vitale, e qui viene posto il problema - su cui magari torneremo - della revisione delle principali concessioni di derivazione d’acqua ad uso idroelettrico con l’applicazione dei deflussi minimi vitali anche a tutte quelle captazioni che sono dell’ex ENEL, ma che adesso diventano regionali, e quindi su queste possiamo intervenire in modo preciso. L’altro problema è l’inquinamento batteriologico di chiara derivazione antropica, perché questo può consentire la migliore qualità delle nostre acque superficiali.
Mi sembra che dalle informazioni che lei mi ha dato rimangono fuori ancora due elementi importanti. Il primo è il miglioramento dell’ambiente ripariale degradato dalla cementificazione eccessiva o mal realizzata; a questo proposito speravo, visto che era lei assessore al territorio, a rispondermi, di avere qualche ulteriore informazione. Il secondo aspetto è capire quali sono le intenzioni della Giunta rispetto al deflusso minimo vitale, delle captazioni degli impianti degli impianti dell’ex ENEL.
Se avesse risposto l’Assessore Vicquéry, avrei fatto notare che la qualità dell’acqua avrebbe dovuto essere messa fra le indicazioni di lavoro che la Regione dà all’USL rispetto alle indicazioni sulla definizione del futuro accordo di programma fra USL e Regione. Ho visto che invece la Regione non ha inteso dare questa come priorità. Mi rendo conto che in Valle la priorità non è di tipo igienico-sanitario, ma riguarda aspetti diversi: interventi sia sulle sponde e sugli alvei dei fiumi, sia sul minimo deflusso vitale. Su queste priorità, però, non ho avuto indicazioni soddisfacenti.