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Riunione straordinaria del Consiglio regionale del 24 ottobre 2014

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Comunicato n° 523 del 24 ottobre 2014
Relazione del Presidente Marco Viérin sulla riforma costituzionale

Il Presidente del Consiglio Valle, Marco Viérin, ha aperto i lavori dell'Assemblea riunita in sessione straordinaria monotematica oggi, venerdì 24 ottobre 2014, per un dibattito e un confronto, alla presenza dei Parlamentari della Valle d'Aosta, Albert Lanièce e Rudi Marguerettaz, sulla riforma costituzionale attualmente all'esame della Camera dei deputati. La convocazione fa seguito ad una mozione approvata all'unanimità dal Consiglio nella seduta del 25 settembre scorso.  

Introducendo l'argomento, il Presidente Viérin ha ricordato l'iter del disegno di legge governativo, già approvato dall'Aula del Senato e di cui la Commissione Affari costituzionali della Camera ha avviato l'esame in sede referente l'11 settembre 2014. Il provvedimento è finalizzato all'introduzione di un bicameralismo differenziato, in cui il Parlamento continua ad articolarsi in Camera dei deputati e Senato della Repubblica, ma i due organi hanno composizione diversa e funzioni in gran parte differenti: la Camera rappresenta la nazione e ha la titolarità del rapporto fiduciario e della funzione di indirizzo politico, nonché il controllo dell’operato del Governo; al Senato della Repubblica è attribuita, invece, la funzione di rappresentanza degli enti territoriali e quella di raccordo tra l’Unione europea, lo Stato e gli altri enti costitutivi della Repubblica. Il testo, oltre al superamento dell’attuale sistema bicamerale, prevede poi la soppressione della previsione costituzionale delle province, la riforma del riparto delle competenze tra Stato e Regioni, l'abrogazione del Consiglio nazionale dell'economia e del lavoro.

«La parte del testo relativa a Regioni ed Enti locali, è a mio giudizio il punto più debole del progetto di riforma – ha sottolineato il Presidente –. Dopo il "fervore federalista" degli anni Novanta, oggi l'attenzione si sposta verso un esasperato centralismo. Il progetto di legge riduce i margini dell'autonomia regionale con la scusa di ridurre il contenzioso costituzionale, ma pone le premesse perché esso si rinnovi. Infatti determina un nuovo riparto delle competenze legislative fra Stato e Regioni e inserisce la "Clausola di Supremazia" verso le Regioni a tutela dell'unità della Repubblica, nonché il potere sostitutivo statale nei confronti degli organi regionali o comunali. Il Parlamento dovrebbe, invece, avere il coraggio di ispirarsi alle ragioni profonde dell'autonomia territoriale, che sono radicate nella storia e caratterizzano la Repubblica delle autonomie prefigurata nell'articolo 5 della Costituzione, incoraggiando le innovazioni che vengono dalla periferia, assicurando sul piano tributario spazi di autodeterminazione e di responsabilità locale, prevedendo meccanismi di perequazione efficaci, non disgiunti da controlli a tutela degli equilibri finanziari.»

«E' necessario – ha aggiunto – innanzitutto affermare con forza che la proposta di cambiamento deve rispondere alle esigenze reali del Paese, evitando in ogni modo un neocentralismo di ritorno quale panacea di tutti i mali. Occorre, al contrario, sostenere un federalismo responsabile e cooperativo, rafforzando i valori della sussidiarietà, dell’autonomia e del decentramento, nonché rilanciare il ruolo delle Regioni e dei Comuni, e di chi li governa, in quanto soggetti che conoscono il proprio territorio e quindi le esigenze dei cittadini.»

Il Presidente Viérin ha quindi espresso un auspicio: «Credo che sia doveroso, da parte della classe politica, coinvolgere la popolazione su temi così importanti per il nostro presente e il nostro futuro. Il Consiglio Valle, con i nostri parlamentari, così come anche condiviso con l'associazione degli ex Consiglieri e la Conferenza dei Capigruppo, deve essere promotore di iniziative, da attivare sul territorio, per portare all'attenzione dei valdostani la natura delle riforme costituzionali e le conseguenze delle stesse, sia a breve che a lungo termine. Auspico altresì che il Consiglio regionale, in stretta sinergia con i nostri Parlamentari, dialoghi con il Governo nazionale con una unità di intenti tale che permetta di rappresentare e far comprendere le specificità e le competenze attribuite alla nostra Regione dallo Statuto speciale. L’autonomia deve essere sempre più un modello politico cui ispirarsi.»

SC

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Comunicato n° 524 del 24 ottobre 2014
Réforme constitutionnelle: intervention du Président de la Région

Lors de la session extraordinaire du Conseil régional de vendredi 24 octobre 2014 sur la réforme du Titre V de la deuxième partie de la Constitution, le Président de la Région, Augusto Rollandin, a pris la parole afin d'informer l'Assemblé du débat en cours au sein de la Conférence des Régions.

 «Le Gouvernement Renzi a élaboré un projet de réforme qui ne va pas dans le sens des attentes des Autonomies territoriales italiennes – a-t-il dit le Président Rollandin –. Les Régions et les collectivités locales espéraient en effet que la modification de la Constitution confirmerait la validité de l’évolution vers un véritable régionalisme et que viendraient ainsi à se créer les conditions d’une application complète de l’article 119 de la Constitution en matière de fédéralisme fiscal, après la première étape en ce sens qu’avait constituée la loi n 42 de 2009. Toutefois, la structure du projet de loi constitutionnelle approuvé en première lecture par le Sénat, et qui sera maintenant soumis à la Chambre des députés, révèle clairement une intention de limiter l’autonomie sur le territoire et de resserrer le contrôle de l’État dans de nombreux domaines, y compris en ramenant dans le giron de celui-ci une série de compétences qui avaient été dévolues aux Régions au cours des vingt dernières années.»

«Il est vrai que, pour les deux chambres du Parlement, la réforme prévoit des modes d’élection et des missions différentes, avec la seconde Chambre – le nouveau Sénat – qui représentera les institutions territoriales, selon des modalités qui assureront à la Vallée d’Aoste un deuxième sénateur. Mais il est tout aussi vrai que ce nouveau Sénat de la République disposera de moins de pouvoirs, ce qui aura pour conséquence d’affaiblir le système régional dans son ensemble. En effet, c’est à la Chambre des Députés que se feront les choix législatifs importants, destinés à influer sur la politique de l’Italie. Le Sénat, quant à lui, ne disposera plus d’une compétence législative générale et ne contribuera à la fonction législative de l’État que dans certains cas, à savoir l’adoption de lois de révision de la Constitution et de lois constitutionnelles, l’application de dispositions constitutionnelles sur la protection des minorités linguistiques, les référendums d’initiative populaire, l’organisation des Autonomies locales et les principes relatifs aux modes d’élection des organes régionaux. Hors de ce cadre, il pourra demander, avec une majorité qualifiée, que la Chambre étudie certains projets de loi et aura la possibilité d’approuver des amendements, sur l’adoption desquels c’est toutefois la Chambre qui aura le dernier mot. Le nouveau Sénat pourra également demander que soit relevé le seuil des voix nécessaires pour approuver certaines lois et il disposera d’un pouvoir d’enquête parlementaire: ce dernier sera toutefois très limité, dans la mesure où il ne portera que sur des questions relatives aux autonomies territoriales. Le fait que le futur Sénat se voit attribuer un rôle de liaison entre l’Union européenne et les Régions constitue en revanche un élément positif. Il n’en reste pas moins que, dans l’ensemble, la possibilité pour le Sénat de peser sur les décisions de la Chambre semble infime

La vision centraliste de l'Etat – a-t-il ajouté le Président – se confirme aussi pour ce qui est de la répartition des compétences législatives: «Presque toutes les matières relevant des compétences concurrentes – catégorie qui disparaîtra – sont attribuées à l’État, tandis que les Régions, dont les compétences résiduelles sont confirmées, n’obtiennent de compétences exclusives que dans un nombre réduit de domaines qui relèvent déjà aujourd’hui des compétences régionales. Quant à la clause de suprématie, son introduction – qui est susceptible d’avoir des effets dévastateurs sur les systèmes de toutes les Régions – suscite la plus grande préoccupation

«Notamment grâce à un excellent rapport de collaboration avec nos collègues des autres Régions et Provinces autonomes, avec les Présidents et avec nos représentants au Parlement – a-t-il affirmé le Président de la Région –, nous sommes parvenus à obtenir que soient reconnues les spécificités et les compétences prévues par nos Statuts et à limiter l’impact de cette réforme sur notre système. Nous avons tout d’abord réussi à faire insérer dans le texte de la réforme une clause de sauvegarde, en vertu de laquelle les dispositions du chapitre IV – qui concernent principalement la répartition des compétences et la clause de suprématie – ne s’appliqueront pas aux Autonomies spéciales tant que leurs Statuts respectifs n’auront pas été adaptés. En second lieu, l’adaptation de chaque Statut spécial se fera sur la base d’une entente avec la Région ou Province autonome concernée et c’est décidément là un élément important pour protéger l’organisation de notre Région. Il serait certainement plus opportun que les principes de l’entente soient insérés directement dans le texte constitutionnel et non pas seulement dans les dispositions transitoires, mais ce résultat représente cependant un pas dans la bonne direction. Enfin, ces mêmes dispositions transitoires renferment un article qui confirme l’attribution aux Régions des fonctions qu’exerçaient les Provinces supprimées, un élément qui reprend les mesures introduites par le décret du Lieutenant du Royaume n° 545 de 1945

Le Président de la Région, Augusto Rollandin, a conclu: «L’action conjointe des Autonomies spéciales a permis de limiter les aspects les plus dévastateurs de ce projet de loi constitutionnelle et de protéger les systèmes juridiques de nos Régions. Naturellement, compte tenu du fait que ce texte n’est pas encore définitif, nous allons poursuivre notre travail, avec nos parlementaires, avec nos collègues des autres Autonomies spéciales et avec la Conférence des Régions, afin de l’améliorer encore et de valoriser comme il le mérite le rôle des Autonomies territoriales

MM

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Comunicato n° 525 del 24 ottobre 2014
Riforma costituzionale: gli interventi dei Parlamentari Lanièce e Marguerettaz

Nel corso della sessione straordinaria del Consiglio di venerdì 24 ottobre 2014, dedicata al tema della riforma del Titolo V della parte seconda della Costituzione, sono intervenuti i Parlamentari della Valle d'Aosta, Albert Lanièce e Rudi Marguerettaz.

Il Senatore Albert Lanièce, richiamando i contenuti della riforma in atto, ha sottolineato: «Analysée du point de vue des Régions, en particulier des Autonomies spéciales, la philosophie de cette réforme est difficilement partageable: nous aurions souhaité un renforcement du système fédéraliste et régionaliste de la réforme du titre V de la Constitution de 2001. Maintes fois, en effet, nous avons exprimé (avec les amis Autonomistes du Südtirol et du Trentin) nos craintes. Cette modification constitutionnelle ne se limite pas à transférer, de nouveau, à l'État les compétences confiées au Régions en 2001 (comme les grands réseaux des transports, l'environnement, le tourisme, l'énergie, l'organisation des professions), au contraire, elle produit une contre-réforme: les compétences législatives régionales sont réduites à sens unique, avec un néo-centralisme encore plus marqué même à l'égard de la Constitution de 1948. Et en ce qui concerne les compétences législatives résiduelles des Régions, elles doivent être conformées aux dispositions générales de l'État et la compétence concurrente disparaît, absorbée par la législation centrale.»

«Toutefois il y a des aspects positifs – ha aggiunto Lanièce –: premièrement la sauvegarde des compétences et des pouvoirs des Régions à Statut spécial; à cet égard, cette réforme exclut la Vallée d'Aoste et les autres Spécialités de l'application de ce nouveau Titre V et renvoie l'adaptation des Statuts à une future loi constitutionnelle, introduisant la clause de "l'intesa" dans la Constitution. Une fois que la réforme sera entrée en vigueur, il appartiendra au Gouvernement et au Régions autonomes d'ouvrir des négociations pour aborder la question sur le futur développement de l'Autonomie

«Sur la composition du nouveau Sénat – ha detto ancora Lanièce –, la Vallée d'Aoste est bien représentée: on prévoit deux sénateurs, un conseiller et un syndic, élus par le Conseil de la Vallée. Nous sommes arrivés, aussi, à insérer dans la Charte constitutionnelle la définitive attribution des fonctions provinciales à la Région. Un ultérieur aspect positif est l'acceptation d'un amendement présenté par notre Groupe qui prévoit l'inclusion, parmi les questions qui sont l'objet de la procédure législative des deux Chambres, des lois concernant la protection des minorités linguistiques

«Et donc, si le chemin de cette Réforme de la Constitution sera achevé (il y aura encore, au moins, quatre passages parlementaires et un référendum populaire à la fin du parcours), quelles seront les retombées pour notre Vallée d'Aoste ? – si è domandato il Senatore Lanièce – Formellement aucune conséquences particulières, car la condition de Région autonome, avec son propre Statut spécial, est confirmée au paragraphe 1 de l'article 116 de la modification constitutionnelle; mais notre avenir dépendra du travail que nous devrons faire quand s'ouvrira la délicate phase de négociation avec l'État; sera, aussi, un moment formidable pour procéder à une modernisation de la Charte de notre Autonomie

«Ce nouveau vent de centralisme qui souffle sur notre Pays nous rendra, sûrement, la vie difficile dans ce travail pour la réaffirmation de nos droits et de développement de notre Autonomie – ha concluso il Senatore Lanièce –. E' vero, abbiamo adottato un atteggiamento di difesa, ma è stato solo perché ci siamo trovati da soli a difendere la specialità delle Regioni. Pour être préparé sérieusement à répondre à ce grand défi, il faut que dans notre Région s'ouvre une nouvelle phase politique: il est nécessaire de trouver une nouvelle synergie entre toutes les forces politiques présentes dans ce Conseil régional, pour construire un front commun et puissant  dans la défense de notre Statut  spécial et de l'Autonomie de notre Vallée d'Aoste

L'onorevole Rudi Marguerettaz, ribadendo «la consapevolezza della gravità del momento che stiamo vivendo» ha parlato di un «neo-centralismo che trova terreno fertile nella debolezza istituzionale delle realtà regionali, ma è sbagliato confondere le persone che possono anche aver sbagliato con le Istituzioni. Tra i punti positivi della riforma, sottolineo il fatto che il Senato sia riuscito ad autoriformarsi, così come positivi sono il superamento del bicameralismo perfetto, di cui abbiamo conosciuto le storture, o l'inserimento del referendum propositivo. Mi interrogo sul ruolo che si intende affidare al Sento, svuotato dal punto di vista legislativo: se sarà di rappresentanza delle autonomie territoriali, come è pensabile che il Senato stesso non avrà voce in capitolo qualora il Governo decida di applicare clausola di supremazia? Come è pensabile non prevedere la presenza di diritto dei Presidenti della Regione? Riguardo invece alle autonomie locali, il fatto che il nuovo testo della Costituzione preveda l'esistenza delle Regioni a Statuto speciale non è scontata, persiste ancora qualche rischio e bisogna prestare la massima attenzione

Entrando nello specifico della Valle d'Aosta, l'onorevole Marguerettaz ha sostenuto: «Il nostro atteggiamento deve cercare di migliorare il lavoro fatto dal Senato, deve vegliare sul tentativo di stabilire una scadenza alla revisione degli Statuti regionali, deve provare a reinserire il principio dell'intesa, dandogli valenza costituzionale e non di certo provvisoria, a delimitare la clausola di supremazia, a ampliare la potenzialità di avere nuove competenze legislative. Ammetto comunque che sarà molto difficile raggiungere questi obiettivi, non ritengo che la Camera andrà a stravolgere il testo, anzi, ne limiterà le modifiche. In prospettiva, dovremo comunque interrogarci su due questioni: la nostra capacità di fare le riforme e l'incremento dei confronti tra le Istituzioni per far crescere la consapevolezza del bene che rappresenta la nostra autonomia

SC-MM

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Comunicato n° 526 del 24 ottobre 2014
Riforma costituzionale: interventi dei gruppi consiliari

Nel corso della sessione straordinaria del Consiglio di venerdì 24 ottobre 2014, dedicata al tema della riforma del Titolo V della parte seconda della Costituzione, sono intervenuti i rappresentanti di tutti i gruppi consiliari.

Il Capogruppo del M5S, Stefano Ferrero, ha auspicato che «al di là della retorica, si affronti la gravità della situazione: di fatto, i valdostani, quando si parla di riforme istituzionali, hanno difficoltà a capire di cosa si tratti: per la Valle d'Aosta significano spazzare via il 70-80% delle possibilità di governo della nostra Regione. Lo Stato si riprende buona parte delle competenze e la Valle ne viene spogliata. Come affrontare questa situazione? La nostra posizione è chiarissima: la riforma del Governo Renzi è devastante e noi del M5S la combatteremo con tutti i mezzi e in tutte le sedi per difendere delle prerogative che noi come M5S vorremmo estendere a tutte le Regioni in una visione federalista dello Stato. Si può uscire da questa situazione solo con un lavoro di équipe, al di là delle ipocrisie, tenendo conto degli errori fatti in passato. Da quanto ci dicono i nostri parlamentari a Roma, il disegno di legge sarà ulteriormente modificato e quindi il suo iter rallentato. Ribadendo quindi la nostra assoluta contrarietà al disegno di legge, che è antistorico, è ovvio che non basterà l'azione del Consiglio: noi siamo disponibili a difendere la nostra Autonomia e la nostra Costituzione, che con alcuni escamotage è stata sottoposta a tentativi di violazione e viene svalutata. Oggi quindi non deve essere commemorazione, ma bisogna trovare una soluzione per limitare i danni e trovare un percorso che ci porti fuori da questo guado. Ma dobbiamo farlo con nuove idee e con nuove visioni.»

Per il Capogruppo del PD-SVdA, Raimondo Donzel, «le riforme costituzionali hanno bisogno di numeri tali che implicano accordi di ampio raggio tra diverse sensibilità politiche. Credo però che tutti convengano sulla necessità di correggere le storture del bicameralismo perfetto e di ridurre il numero dei parlamentari. Da parte nostra vi è insoddisfazione perché questo primo passo della riforma è profondamente diverso da quello in senso federalista che era stato discusso all'interno del PD sin dalla sua fondazione e che si è inceppato a partire dal Governo Monti e a seguito delle pressioni da parte dell'Unione europea sul controllo dei conti dell'Italia. Penso ad esempio alla proposta di allora di un Senato elettivo delle Autonomie il cui ruolo ora, invece, viene fortemente ridimensionato rispetto a quello della Camera. Inoltre troppo forte è la riforma del Titolo V che si ispira ad una logica di controllo della spesa a livello centrale e che riduce le competenze delle Regioni, in particolare le Regioni e le Province autonome. È chiaro che bisogna evitare che il progetto sia assunto così com'è. Io non credo che la riforma in atto sia così facilmente correggibile perché ci sono tensioni talmente forti nel nostro Paese che impongono percorsi non facili. Dobbiamo quindi far sentire le nostre posizioni perché l'impianto della riforma torni al suo senso originario: io sono profondamente convinto che il federalismo sia non solo il modello di alcune grandi democrazie come gli Stati Uniti e la Germania, ma sia anche il motore di una ripresa economica, quindi l'idea centralista, in una impostazione liberista del mercato, è teoria che non è utile ad un rilancio del Paese. Condivido la preoccupazione sulla norma di supremazia, così com'è inserita nella riforma; ma dobbiamo essere consapevoli che essa è fondamentale negli stati federali. Se stona, in questa riforma, è perché non si sta andando nella direzione federalista. Gli spazi per intervenire sono ristretti, ma ci sono. Purtroppo gli interessi politici rischiano di schiacciare i territori di ridotte dimensioni, ma non si può stravolgere la Costituzione abolendo le Regioni a Statuto speciale. Si tratta di un'opera di mediazione difficilissima, ma i nostri Parlamentari possono appoggiarsi al Consiglio regionale qualora un'ampia condivisione. I valdostani non sono indifferenti al processo riformatore e non sono disposti a farsi eliminare la loro autonomia. Anche i cittadini vogliono la riforma, che però deve salvaguardare la nostra autonomia speciale. Il nostro gruppo sarà certamente a disposizione per dare il proprio contributo.»

Il Capogruppo della Stella Alpina, Stefano Borrello ha ricordato «la preoccupazione di tutte le Regioni per la paventata applicazione di questa riforma, ma per fortuna il lavoro di tutti i rappresentanti delle Regioni e dei Parlamentari hanno prodotto modificazioni capaci di ridurre gli impatti negativi. Ci aspettavamo logiche maggiormente federaliste, perché a nostro avviso sarebbe stata questa la strada da percorrere, ma in questo progetto di riforma rileviamo anche aspetti positivi, quali il peso maggiore della Valle d'Aosta con le sue due unità all'interno del Senato e la riduzione numerica dei parlamentari. Aspetti delicati riguardano anche la riforma del Titolo V: pensiamo alla soppressione della competenza legislativa concorrente delle Regioni, scongiurata con la clausola di salvaguardia, una sorta di ammortizzatore che però non potrà tutelare la peculiarità dello Statuto valdostano in maniera definitiva. La preoccupazione quindi è tanta e l'impegno che chiediamo ai nostri parlamentari è di monitorare in maniera continuativa gli sviluppi del percorso di riforma, cercando di rappresentare la positiva esperienza autonomistica delle Regioni. Questo passaggio in Consiglio regionale è importante, va riempito di contenuti e il nostro auspicio è di giungere ad un documento condiviso da tutti i gruppi che sappia dare voce alla Valle d'Aosta.»

Pour la Cheffe de groupe de Alpe, Patrizia Morelli, «la réforme du Titre cinq nous fait faire des pas en arrière, en représentant un retour à un centralisme poussé, justifié par la prétendue efficacité de l'Etat qui serait opposée à l'inefficacité attribuée aux Régions, souvent accusées de gaspillage et de mauvaise administration. Il est vrai que, dans ce sens, les nouveaux centralistes ont eu le jeu facile, mais c'est contre ces prises de position qu'on doit réagir, avant tout en pratiquant chaque jour une autonomie responsable, en démontrant que dans notre région on sait faire les bons choix administratifs et travailler pour le bien de la communauté tout en abandonnant les tendances centralistes qui ont également caractérisé l'attitude du gouvernement valdôtain à l'égard des autonomies locales. Vis-à-vis de ce projet de réforme, nous constatons que les parlementaires des Régions à Statut spécial ont préféré adopter une attitude défensive, presque passive, ce qui semble confirmer un état de faiblesse. Le mouvement de l'Alpe a voulu se pencher sur le thème de la sauvegarde de l'Autonomie, puisqu'il s'agit d'un patrimoine auquel il ne faut pas renoncer : sans autonomie, la Vallée d'Aoste ne serait plus. Pour maintenir nos prérogatives, il s'avère nécessaire pouvoir compter sur des règles certaines, qui aujourd'hui viennent à manquer. Nous sommes conscients que la Vallée d'Aoste doit contribuer aux sacrifices financiers, mais un élan nouveau est nécessaire, tout comme une action partagée entre toutes les forces politiques présentes au Conseil de la Vallée ; une action qui aille marquer une césure nette avec le passé, caractérisé par une conduite solitaire du gouvernement et du Président de la Région. Il faut inciser sur une réforme qui veut diminuer la démocratie

Le Conseiller de l'UVP Laurent Viérin, en évoquant le parcours d'Autonomie de la Vallée d'Aoste depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, a rappelé que «ces passages ont eu lieu avec des sacrifices et des luttes qui étaient communs aux différentes forces politiques au nom du peuple valdôtain. Nous sommes à nouveau devant un moment crucial, qui dessine le destin des autonomies régionales et locales et qui impose un partage de réflexions entre les différents acteurs institutionnels et avec la société. Malheureusement la discussion d'aujourd'hui arrive en retard : sur les réformes nous avions invoqué une discussion avant le vote au Sénat parce que nos parlementaires représentent une communauté toute entière au-delà des partis politiques qui les ont soutenus. Les attaques violentes contre les Régions nécessitent donc une vision partagée et nous imposent de nous interroger sur l'avenir de notre Autonomie et de notre modèle. L'autonomie se défend à chaque jour, et nous ne pouvons pas la réduire à des questions financières car elle se base sur des principes. Et nous devons la défendre avant tout à notre intérieur par des actes concrets.» Il Consigliere si è quindi soffermato sugli aspetti critici della riforma: «La soppressione del Senato riporta ad un sistema di monocameralismo che perderebbe di ruolo nella fase di fiducia nella nascita del Governo, così come la riscrittura del 116, che abolisce poteri per le Regioni, conferma lo status quo per noi ma è priva del principio di intesa. Tutto questo è deprimente per il regionalismo, è antistorico. Quindi la condivisione che oggi dobbiamo avere su questi temi è la stessa che stiamo avendo, in questi mesi, in questo Consiglio per il rilancio dei Comuni, per la legge elettorale.  Il dibattito sugli enti locali è legato alla riforma del Consiglio Valle: per l'UVP, bisognerebbe tornare a 25 Consiglieri, come il primo Consiglio Valle, prevedendo anche una rappresentanza degli enti locali, che potrebbe far dialogare meglio i vari livelli istituzionali del nostro sistema interno delle autonomie. Questa è la proposta che lanciamo oggi, ribadendo che siamo disponibili a difendere e a studiare soluzioni per difendere le prerogative del nostro popolo e della nostra autonomia che è anche simbolo della nostra identità.»

Pour le Chef de groupe de l'UV, Joël Farcoz, «nous ne pouvons que constater que les orientations de la réforme reprennent des logiques centralisatrices que j'espérais définitivement mises de côté de la part de l'Etat italien. Malheureusement, aujourd'hui, certains principes fédéralistes et de subsidiarité ont disparu. Et alors nous ne pouvons que nous demander s'il existe encore la capacité, ou mieux, la volonté de comprendre que les territoires de ce Pays, et par conséquent leur gestion et leurs coûts, sont différents. Selon nous, les compétences sur différents domaines ne peuvent qu'appartenir, selon le principe de subsidiarité, aux territoires qui les gèrent. Cette préoccupation, grâce à l'intervention des Parlementaires valdôtains, a été mise en évidence et avec leur action nous avons obtenu la "clausola di salvaguardia" qui prévoit un accord bilatéral entre Région et Etat pour l'adaptation des Statuts. Le chemin pour achever ces réformes est encore long et nous devons maintenir une attention très élevée. Il faut que le débat que nous faisons aujourd'hui dans cette salle soit élargi à la communauté valdôtaine. D'autre part, nous ne pouvons que constater de forts mouvements qu'en Europe sont en train de surgir et qui veulent plus de libertés pour leur communauté: serait-il une nouvelle vision de concevoir l'Europe? Sûrement, la période n'est pas simple et, personnellement, j'espère que la politique valdôtaine, sur ce point, puisse être forte et unie, en ne défendant pas exclusivement le concept de l'autonomie du Pays d'Aoste, mais en le relançant, tous ensemble, dans toutes ses facettes.»

Il Consigliere dell'UV Leonardo La Torre ha osservato che «c'è bisogno di un'energia positiva all'interno del Consiglio perché i cambiamenti in atto sono profondi e dovremo affrontarli con una visione politica condivisa, la stessa che stiamo mettendo nel porre in atto alcune nostre riforme interne alla Valle d'Aosta. Un cambiamento per essere positivo deve avere i requisiti della saggezza e dell'utilità: nella riforma nazionale non intravediamo né la saggezza del rispetto della cultura e della storia delle comunità che compongono l'Italia, né l'utilità di uniformare tutti i territori con costi standard che non tengono conto delle diversità. Noi oggi dobbiamo orientare il cambiamento, anche intervenendo sul nostro Statuto speciale, ma per farlo abbiamo bisogno di un rinnovato senso del dialogo tra forze politiche.»

Per il Vicepresidente del Consiglio Andrea Rosset (UVP), «l'ultima legge di stabilità dimostra il disprezzo del Governo nazionale nei confronti delle Regioni. E in questo clima di continui tagli e di violazione delle norme statutarie, si inserisce la riforma costituzionale: è questo un testo impattante che si abbatte come una folgore sulle istituzioni repubblicane con una visione neocentralista, in un momento in cui lo spirito "costituente" è nullo. Penso ad esempio alla composizione del Senato che mette Regioni e Comuni sullo stesso piano: è umiliante per il regionalismo e opera sul meccanismo del "divide et impera" nel mondo autonomistico a vantaggio dello Stato. Oggi, il nostro atteggiamento deve essere "offensivo" e non "difensivo" e dovremo lavorare in sinergia tra tutti gli attori istituzionali, sapendo che la specialità è fatta di diritti, ma anche di doveri.»

Per la Consigliera di Alpe Chantal Certan, «le dessin de l'Etat est précis, et c'est ce dessin qu'on doit expliquer aux citoyens. La clausola di supremazia è l'esempio delle storture di questa riforma. La bancarotta dell'Italia non è più solo più un fantasma: come forze politiche dobbiamo riunirci, fare proposte, essere capaci di 'voir clair et vouloir vivre', vale a dire essere coerenti, mettere da parte la retorica, il populismo e gli slogan. Dobbiamo essere capaci di produrre una legge elettorale per un voto libero e non clientelare, assicurare cultura ai giovani e respingere ogni forma di criminalità organizzata. Dobbiamo esprimere la voce e la forza plurale ma unitaria della Valle d'Aosta a Roma, condividendo ogni azione come Consiglio regionale. De ce moment de difficulté et de centralisation de la part de l'Etat notre Région sortira plus forte qu'avant, mais il faut faire ressortir l'amour du pays, nos idées.»

Il Consigliere di Alpe Alberto Bertin ha evidenziato alcune modifiche che a suo avviso dovrebbero essere apportate al testo di riforma: «Permangono perplessità sulla composizione del nuovo Senato; occorre dargli il ruolo di "senato delle regioni" sul modello federale e non affidargli un ruolo poco preciso e una composizione confusa come quella attualmente prevista. Anche dal punto di vista delle competenze, è auspicabile un riequilibrio. Quanto mai necessario è un intervento sulla clausola di supremazia, perché in prospettiva il potere di intervento e sostituzione dello Stato anche in materia di competenza regionale preoccupano. La nostra autonomia deve essere ripensata e impiegata in modo maggiormente responsabile e partecipativo, perché – come abbiamo avuto modo di constatare nel caso del referendum propositivo – se viene utilizzata con intelligenza può anche essere un esempio a livello statale.»

Il Capogruppo dell'UVP, Luigi Bertschy, ha chiesto «maggiore collaborazione ai Parlamentari in questo percorso: non solo una presenza in Commissione, bensì una modalità di lavoro basata sul confronto costante e sulla condivisione. Solo con queste modalità di lavoro potremo avere una grande capacità di risposta per difendere la Valle d'Aosta, le sue prerogative, la sua gente. In Consiglio, sui grandi temi, stiamo lavorando in uno spirito di condivisione Oggi dobbiamo anche trovare il sistema di raggiungere i cittadini, le associazioni, perché capiscano che il momento è delicato: abbiamo bisogno che la rete di difesa e di promozione della nostra autonomia si allarghi, anche con il coinvolgimento della comunità.»

 

 

 

SC-MM

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Comunicato n° 527 del 24 ottobre 2014
Réforme constitutionnelle: approuvée à l'unanimité une résolution

Les travaux de la session extraordinaire du Conseil de vendredi 24 octobre 2014, consacrés au thème de la réforme du Titre V de la deuxième partie de la Constitution, se sont conclus par l'approbation à l'unanimité d'une résolution déposée par les Chefs de groupe.

L'initiative invite les représentants de la Vallée d'Aoste au sein du Parlement italien à se faire, devant les assemblées dont ils font partie, les porte-parole des positions adoptées par le Conseil régional et de la communauté tout entière, et engage les Présidents de la Région et du Conseil à entreprendre dans tous les contextes qui leur sembleront opportuns, y compris en collaboration avec les autres Autonomies spéciales, toute action ou initiative visant à concrétiser les positions adoptées par l'Assemblée régionale.

Le Conseil se réunira à nouveau mercredi 5 et jeudi 6 novembre 2014.

 

 

 

SC

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