Comité de coopération interparlementaire entre la Vallée d’Aoste, le Jura et la Fédération Wallonie-Bruxelles

Institué à Aoste le 23 novembre 2000, le Comité de coopération entre le Conseil de la Vallée et les Parlements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la République et Canton du Jura organise la coopération parlementaire en vue du renforcement des liens entre les populations concernées. Il peut notamment proposer aux gouvernements et aux assemblées des trois entités toute initiative ou mesure propre à servir cet objectif. Chaque parlement est représenté au sein du comité par au moins cinq de ses membres; les trois présidents sont membres d’office du comité. La composition de ce dernier reflète, de part et d’autre, l’équilibre des différentes formations politiques. Depuis 2003, le Conseil de la Vallée s’est formellement engagé à adopter en séance plénière les résolutions soumises par le Comité de coopération interparlementaire.

La section valdôtaine est composée par le Président de l’Assemblée, Marco Viérin, et par les Conseillers Raimondo Donzel (PD-Sinistra VdA), David Follien (UV), Vincenzo Grosjean (UVP), André Lanièce (SA), en tant que membres effectifs; les Conseillers Alberto Bertin (Alpe), Stefano Borrello (SA), Albert Chatrian (Alpe), Claudio Restano (UV) sont membres suppléants.

Le Comité se réunit en session ordinaire tous les ans, successivement dans le Jura, dans la Vallée d’Aoste et dans la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

2014: la 15e session à Delémont

En 2014, le Comité de coopération entre le Conseil de la Vallée, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Parlement de la République et Canton du Jura a tenu sa session annuelle à Delémont (Jura), les 20 et 21 novembre. L’Assemblée régionale valdôtaine était représentée par son Président, Marco Viérin, et par le Conseiller Raimondo Donzel.

Les travaux de la 15e session se sont conclus par l’approbation d’une résolution sur le développement de la formation professionnelle.

En particulier, le Comité mixte invite leurs gouvernements respectifs à «maintenir et à développer des programmes de formation des jeunes en situation réelle de travail», en soutenant «la formation des enseignants en vue de dispenser un enseignement de qualité dans le cadre de la formation professionnelle» et en encourageant «les entreprises privées et publiques à s’engager dans la formation professionnelle des jeunes». Par ailleurs, le Comité invite à «faciliter le passage entre les divers systèmes de formation et la reconnaissance réciproque des titres et des crédits acquis» ainsi qu’à «poursuivre le développement des filières de formation supérieure ouvertes aux détenteurs de diplômes et certificats de la formation professionnelle». Il souhaite que l’on œuvre «en vue d’une reconnaissance internationale des diplômes et certificats obtenus à l’issue de la formation professionnelle» et que l’on examine «la mise en place d’échanges et de collaborations entre les instituts de formation professionnelle actifs dans les trois entités», en soulignant «l’utilité d’évaluer régulièrement l’efficacité des mesures prises au moyen notamment de débats thématiques.»

A l’ordre du jour de la réunion figurait aussi l’examen de la situation politique et institutionnelle dans les trois entités et le statut du personnel de la fonction publique.