L’année 2014 sera rappelée plus pour ses bouleversements politiques au niveau régional que pour ses difficultés dues à la crise du système économique-administratif.
En effet, si d’un côté la dépression économique a empiré la possibilité de donner des réponses au système valdôtain, les différentes phases que la politique valdôtaine a connues, n’ont pas aidé notre communauté à avoir une réaction adéquate à cette période de difficulté.
De plus, nous ne pouvons pas oublier la responsabilité de l’Etat dans ce processus de déstabilisation du système valdôtain, avec son attitude générale plutôt négative envers les Régions et les Collectivités locales: un pacte de stabilité qui n’est pas défini (quand les prémisses en début d’année étaient celles de le discuter aussitôt), de continuelles manœuvres financières qui touchent lourdement les budgets régionaux et communaux, un début de réforme constitutionnelle où la volonté de soustraire des compétences aux territoires est évidente. Un processus qui a mis en difficulté l’Administration régionale dans son ensemble et, en particulier, sa programmation.
Dans ce panorama complexe, la ténacité et le sens de responsabilité de l’Union Valdôtaine, avec le partenaire Stella Alpina désigné par le peuple valdôtain à gouverner avec nous aux élections de 2013, a quand même permis d’avancer avec le programme de Législature.
L’Union Valdôtaine reste donc le point de repère de la politique valdôtaine, malgré les difficultés dues au moment historique, en se chargeant, encore une fois, de lire et de se faire l’interprète des changements économiques et sociaux des Valdôtains.
Un début de Législature qui n’a pas été simple, au cours duquel le défi majeur a été celui de commencer à concevoir un nouveau modèle de développement valdôtain et où, parallèlement, l’exigence d’éclaircir les rapports avec l’Etat s’est faite plus pressante. Nous avons donc débuté les réformes en matière de collectivités locales et de réorganisation du système régional.
Toutefois, les Commissions du Conseil ont démontré d’être un lieu de discussion politique intéressante, où les problèmes sont ressortis et, là où il était possible, nous avons essayé de trouver des solutions aux exigences actuelles.
La politique valdôtaine, dans son ensemble, devra être à même de se parler davantage, comme il s’est passé vers la fin de l’année, de se confronter avec respect, cohérence et responsabilité, en se mettant davantage à la disposition du peuple, pour reconquérir sa confiance, qui parfois a fait défaut au cours de cette période, mais surtout pour relancer le modèle valdôtain.
Joël Farcoz, Consigliere Capogruppo
Claudio Restano Vicecapogruppo, Luca Bianchi, David Follien, Antonio Fosson, Giuseppe Isabellon, Leonardo La Torre, Aurelio Marguerettaz, Ego Perron, Marilena Péaquin Bertolin, Emily Rini, Augusto Rollandin, Renzo Testolin
